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Pétition : Non, le Conservatoire des Sites lorrains ne met pas en danger le Rouge Gazon et la chaume des Neufs Bois.

La Chaume du Rouge Gazon

Non, le Conservatoire des Sites lorrains ne met pas en danger le Rouge Gazon et la chaume des Neufs Bois.

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Zéro voiture sur les Crêtes

« Zéro voiture sur les crêtes » Pourquoi pas, mais comment et à quelle échéance ?

Thibaud Philipps, le Vice-président du Conseil Régional du Grand Est en charge du transport vient de déclarer par voie de presse qu’il souhaitait atteindre l’objectif « zéro voiture sur les crêtes. »

Cette déclaration a eu pour effet une levée de bouclier du ban et de l’arrière ban d’élus locaux, farouches partisans du « tout bagnole » que compte le département des Vosges. A la tête de ce remue-ménage, François Vannson Président du Conseil Départemental des Vosges.

Un groupe d’élus donc, qui n’ont pas manqué d’exprimer à l’aide d’arguments fallacieux et de mauvaise foi le peu d’intérêt qu’ils portent à la préservation de la biodiversité, et de la quiétude du massif. Ces élus n’en sont pas à leur galop d’essai et ne manquent que rarement une occasion de se faire les chantres du déferlement des engins motorisés à deux, trois ou quatre roues sur les routes et les chemins. La maire de La Bresse n’écrivait-elle pas dans le journal de la commune que les Vosges était un « beau terrain de jeu pour petits et grands », justifiant et encourageant ainsi les pratiques destructrices des sols forestiers par les vététistes tout terrain, de la biodiversité des hautes chaumes, par les piétinements massifs et répétés des manifestations toujours plus nombreuses organisées sur les hauteurs, justifiant et encourageant les multiples manifestations motorisées, rallyes de vitesse, rassemblements de deux roues, courses de motos enduro dans les forêts etc. Toutes manifestations dont chacun peut apprécier le caractère particulièrement respectueux de la biodiversité, de la quiétude, du climat, de la planète et des riverains !!!

Nous retrouvons sans surprise au milieu de cette fine équipe, Jérôme Mathieu, Conseiller Départemental et Président de la chambre d’agriculture des Vosges, toujours en pointe dès qu’il s’agit de soutenir l’insoutenable, comme l’industrialisation de l’agriculture de montagne qui transforme à grande vitesse les hautes chaumes en pelouses standardisées et uniformes, d’où toute diversité a été minutieusement bannie. Mais également, jamais en reste pour promotionner le tourisme de loisirs avec son cortège d’aménagements artificiels et de parkings et soutenir, toute honte bue, que la fermeture de la route des crêtes ou de certaines de ses parties serait une atteinte au droit des handicapés et des personnes à mobilité réduite à accéder aux beautés du paysage, alors que chacune de nos proposition de fermeture est toujours accompagnée de mesures permettant l’accès de tous, valides et handicapés aux différents sites.

La déclaration, pour le moins réjouissante et inattendue, du Vice-Président de la Région, démontre que les idées et les propositions que nous défendons depuis longtemps avancent, ne sont plus considérées comme utopiques et irréalisables et sont de nature à répondre aux enjeux du présent. Quiconque a randonné dans les vrombissements de moteurs estivaux n’aura aucune difficulté à reconnaître que ce site naturel est en train d’être transformé en parc d’attraction hors-sol, au détriment de l’environnement et de l’expérience de la nature.

Devant ce constat aujourd’hui largement partagé, même par ceux qui persistent à considérer qu’il ne faut rien changer, le seul horizon désirable et réaliste vers lequel nous devons cheminer ensemble est celui que vient de réaffirmer le vice Président de la Région Thibaud Philipps, zéro voiture sur les Crêtes

Comment et à quelle échéance concrétiser cette perspective, quels sont les voies et moyens pour y arriver ? Ce sont les questions auxquelles nous travaillons depuis longtemps avec tous nos partenaires, experts, associations et pour y répondre, le temps des conférences, tables rondes à répétition qui n’ont pour résultat que de tourner en rond est révolu. Il n’est plus d’autre voie que de mettre en œuvre sans délais les propositions très concrètes de court terme ci-dessous.

A cette condition, notre association se déclare prête à contribuer ensuite à une réflexion collective sur les suites à donner et appelle à une véritable prise en compte de l’enjeu par tous les élus.

Nos propositions

A très court terme :

  • Fermeture aux moteurs de la partie nord de la Route des crêtes, entre le col de La Schlucht et le col du Calvaire
  • Fermeture aux moteurs de la route reliant le pied du Hohneck au sommet et re-naturation du parking sommital
  • Limitation de la vitesse à 40 Km/h sur la Route des crêtes et l’ensemble des routes sommitales restées ouvertes(Champ du feu, Donon, etc.)
  • Limitation de la vitesse à 60 Km/h sur les accès aux cols
  • Aucune nouvelle construction de parkings
  • Diminution de 50 % des places de parking existantes
  • Modification des profils routiers là ou c’est possible sur les parties de routes sommitales restant ouvertes à la circulation, (routes partagées avec priorités aux cyclistes, bas-côté fermés au stationnement …)
  • Renforcement du dispositif de la navette des Crêtes (cadencement, période d’activité, dessertes…)
  • Sur l’ensemble des routes fermées aux moteurs, mise en place de dispositifs de transport collectif avec accès handicapés sur le modèle de la navette des Crêtes
  • Arrêt des campagnes de promotions institutionnelles et des équipements de loisirs.
  • Intensification des contrôles de vitesse et installation de radars de bruit.

A moyen terme

  • Extension des fermetures aux moteurs entre le Markstein et le Grand Ballon
  • Fermeture aux moteurs de la route entre le col de Steige et la Rothlach

A plus long terme

  • Fermeture aux moteurs de la partie sud de la Route des Crêtes entre le col de la Schlucht et le Markstein
  • Fermeture aux moteurs de la route entre le col de la charbonnière et la Rothlach
  • Réalisation de l’objectif zéro voiture sur les Crêtes.

Les mesures de court terme peuvent être mises en application très rapidement sans conséquences exagérées et marqueront une véritable volonté de changement, tout en incitant à s’engager sur la voie d’un règlement de cet ensemble de problèmes auxquels est confronté le massif et dont la circulation sur les routes n’est qu’un des aspects. Elles seront un signal fort et ne manqueront pas d’indiquer aux citoyens que l’on s’engage enfin sur une voie concrète de résolution du problème. Elles n’impacteront pas les budgets des collectivités, « le pognon de dingue » investi dans la communication et la promotion couvrant largement les coûts.

Le 15 aout 2023

SOS Massif des Vosges

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Conférence-débat bruit insécurité routière

Haute-Vallée de la Bruche, Massif du Champ du Feu
Motos, voitures de sport : bruit, insécurité
Assez !

Quand les beaux jours reviennent, vous entendez chaque week-end le bruit assourdissant des motos qui traversent à toute allure votre commune et vous gâchent les plaisirs du jardin ou de la promenade. Quand ce ne sont pas des voitures de sport qui confondent routes touristiques et circuits automobiles.
Vous souffrez de cette nuisance à laquelle s’ajoute la crainte d’un accident quand vous vous trouvez sur la route. Ça suffit ! La conduite dangereuse de certains motards et chauffards, excités par la puissance de leurs engins, se moque des habitants de nombreux villages, des autres usagers de la route et de tous ceux qui recherchent la tranquillité des chemins dans nos montagnes.
Le développement touristique du Champ du Feu doit être orienté et décidé par ceux qui y vivent !
De tous les villages concernés, venez nombreux en discuter avec des associations qui ont obtenu des résultats dans les Hautes Vosges :

Le vendredi 7 juillet à 20h00 à la Maison du temps libre de FOUDAY (67130)

Agir contre le bruit et la vitesse dans le massif du Champ du Feu ne signifie pas engager une guerre contre les motards , qui ont, comme n’importe quels autres usagers de la route, le droit d’y circuler. Mais à ce droit sont associés des devoirs. Celui de respecter le code de la route et celui de respecter les règles élémentaires de la vie en commun.

Depuis plusieurs années ces nuisances existent et s’amplifient dans l’ensemble du massif vosgien. Des particuliers, des associations ont alerté les autorités préfectorales et départementales, ont saisi plusieurs fois la justice et le Procureur de la République. Cela n’a pas été sans effets. L’action menée sur la route des Crêtes et ses retombées médiatiques ont débouché sur des résultats : diminution du nombre de véhicules bruyants et en excès de vitesse. Ce n’est évidemment pas suffisant, mais seule notre mobilisation pourra faire évoluer la situation favorablement.
Tout le monde peut constater les effets effrayants du réchauffement climatique. On sait qu’ils ne sont pas sans lien avec la consommation irraisonnée d’énergie fossile depuis un siècle. Les sports dits mécaniques et nos divertissements motorisés doivent être désormais interrogés. Leur encadrement est assurément aussi moral que nécessaire à nos enfants qui nous succèdent sur cette Terre.

Signez la pétition accessible sur ce lien :

Pétition Champ du feu

Vous pouvez également télécharger le flyer et le partager avec vos amis

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« La science et les scientifiques, ça commence à bien faire » !!!

A l’instar du célèbre Sarkozy qui dans un moment de sincérité s’était écrié : « l’environnement ça commence à bien faire », notre Préfète des Vosges lui emboîte le pas en adaptant, en acte cette fois, cette forte pensée ex-présidentielle à la science et aux scientifiques.

En effet, le Conseil Scientifique Régional du Patrimoine Naturel du Grand Est (CSRPN) a rendu son avis sur la demande d’autorisation d’introduction dans le milieu naturel de Grand Tétras (Tetraourogallus), dans le département des Vosges pour les 5 prochaines années. Cet avis, publié le 21 février est étayé par un rapport de 12 pages abondamment circonstancié et documenté et se conclut sur une mention défavorable. (Voir le rapport du CSRPN ici)

Le 22 février, soit le lendemain de la publication de ce rapport, Madame la Préfète des Vosges en partenariat avec l’inénarrable Parc Naturel Régional des Ballons des Vosges, toujours présent dans les pires entreprises de dénaturation du Massif, validait le projet de réintroduction du Grand Tétras. Projet qui venait d’être très sévèrement mis à mal par le groupe des scientifiques du Conseil !
La lecture du rapport de ces derniers, ne laisse en réalité aucune pertinence à ce projet qui apparaît comme une suite d’inconséquences, portée par un bataillon d’incompétences. Ce rapport constitue en fait un très sévère réquisitoire contre la politique du Parc, axée sur le développement d’activités néfastes à l’environnement (contrairement à sa mission légale)
La liste est longue des insuffisances de ce projet, qui chacune justifierait un réexamen sérieux et toutes ensemble, le rejet pur et simple de celui-ci en l’état : incohérences, erreurs grossières, références obsolètes, affirmations infondées, manques et oublis, omission de données récentes, absence de vision globale et conception étriquée et non fonctionnelle, réduite aux deux sites de lâchers etc.
Afin de ne pas alourdir le propos, nous renvoyons le lecteur à la consultation de ce rapport et nous ne retiendrons qu’une seule mais pas la moindre, des inconséquences constatées : le CSRPN relève en accord avec les acteurs du terrain, le déclin du Grand Tétras sur l’ensemble des sites du Massif où il était implanté. Les raisons sont connues et se traduisent par une dégradation rapide de l’habitat de cet oiseau, et par voie de conséquence, son inexorable disparition à très court terme. Vouloir réintroduire cet animal dans un habitat dégradé d’où il vient de disparaître est tout simplement une imbécillité. Le CSRPN ajoute dans sa conclusion : « les quelques mesures d’accompagnement, généralement non acquises à ce jour sont loin d’être à la hauteur des besoins qu’une telle opération nécessiterait pour espérer des résultats positifs.
De telles mesures devraient impérativement concerner à minima toute l’aire de présence récente du Grand Tétras. »

Le déclin de la présence du Grand Tétras est constaté depuis plusieurs années avec une accélération à compter de 2015. Les raisons sont connues :
– l’augmentation du tourisme et des activités de plein air au sein des espaces naturels vosgiens dans un contexte déjà très contraint par les changements climatiques et leurs effets directs et indirects sur la biodiversité dans toutes ses déclinaisons.
– le développement des aménagements touristiques et de l’offre d’activités de plein air
« 4 saisons », activement promotionné par le PNRBV toujours prompt à porter haut les habits barbouillés en vert de l’aménageur et jouant ici, comme à son habitude, le rôle d’un office de tourisme, le Conseil Départemental des Vosges, le Comité de Massif et quelques autres jouant les utilités.
« Cela se traduit par une très forte augmentation de la fréquentation tout au long de l’année, y compris la nuit, et donc par un dérangement très marqué dans l’ensemble du Massif ».

Constatant la diminution des effectifs du Grand Tétras dans la réserve du Gazon du Faing le CSRPN recommandait déjà en 2020 : « Concernant la pollution sonore, des actions de réduction pourraient déjà être mises en œuvre : limitation de la vitesse sur la route des crêtes à 50 km/h, renforcement des contrôles de vitesse et sonores, pose de radars, fermeture de la route des crêtes sur la durée de la période sensible (1/12 au 30/06) et pas uniquement lors des périodes d’enneigement de la route ».
Le CSRPN ajoute : « l’écosystème vosgien pourrait, dans les prochaines années, du fait des changements climatiques, se révéler inadapté au maintien d’une population de Grand Tétras, faute de la possibilité pour cette espèce, à la niche climatique étroite (Poirazidis et al. 2019) de monter en altitude dans les Vosges ».
Nous pensons que le moment est venu de se saisir de cette question de la réintroduction du Tétras et au delà des recommandations que nous portons depuis de nombreuses années nous proposerons dans les semaines qui viennent :
– Un plan d’urgence avec une liste d’objectif précis
– Un calendrier avec à chaque étape une validation de l’efficacité des mesures prises
– Une méthode d’évaluation avec à la clefs la décision ou non de la réintroduction

Dernier volet de ce projet, son financement :

Le détail du volet financier de cette opération estimé à plusieurs millions d’Euros est, selon le CSRPN, insuffisamment renseigné et ne permet pas d’estimer la réalité des mesures, notoirement insuffisantes, censées restaurer l’habitat et assurer le maintien et la reproduction naturelle.
Bilan : coût exorbitant, opacité de l’utilisation de l’argent public et opération vouée à l’échec !

Il n’est pas inopportun de penser que cette opération s’inscrit dans une campagne de communication réalisée à marche forcée, au mépris de toute démarche scientifique fondée sur les expériences en ce domaine et l’état des connaissances scientifiques. Campagne de communication visant à verdir le discours et l’image des institutions chargées de la transformation du Massif en un immense parc d’attraction, que Madame la Préfète pourrait baptiser « Parc du Grand Tétras » et inaugurer devant un volatile en carton pâte, ultime représentant vosgien de cette espèce.

Communiqué du 10/03/2023
SOS Massif des Vosges

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Le lobby VTT pris « la main dans le sac »

Communiqué

Démarrer un communiqué de presse en exerçant une critique de la dite presse n’est sans doute pas le meilleur moyen pour être publié par cette presse. Qu’importe, nous n’avons pas l’habitude de passer la pommade et de distribuer les compliments, comme cela se pratique abondamment, car à force de congratulations réciproques on prend le risque de sombrer dans l’insignifiance.

Il arrive donc quelquefois que la presse régionale pratique l’oubli ou plutôt l’occultation volontaire d’une partie des points de vue présents dans un dossier. (voir ici les deux articles des DNA  art. du 12/11 et art. du 18/11)

En l’espèce nous voulons parler de la problématique des VTT enduro en forêt et des conséquences désastreuses de certaines de ces pratiques de loisirs sur l’environnement et la biodiversité.

Deux articles consécutifs publiés dans les DNA les 12 novembre et 18 novembre 2022, font pour le premier, état d’une condamnation de deux vététistes à une amende de 300€ chacun par le tribunal de police de Colmar pour avoir emprunté un sentier non autorisé aux deux roues. Le second article donne la parole au lobby VTT et sans doute, pour faire bonne figure, à la fédération des chasseurs du Haut Rhin. Cet article outrageusement pro-domo laisse penser que la question centrale serait un conflit d’usage entre ici, vététistes et chasseurs, et que tout cela pourrait se résoudre autour d’une table, ronde sans doute, comme celles qu’organise systématiquement le Parc Naturel Régional chaque fois qu’une controverse apparaît, avec les résultats brillants que l’on connaît ! Ceci est évidement un rideau de fumée censé occulter la véritable problématique, qui est celle de la transformation de la relation de l’homme à la nature désormais médiatisée par la dictature de la marchandise promotionnée par les lobbys du tourisme moderne et des loisirs. Les conséquences désastreuses de ces politiques ne sont plus à démontrer. Pour ce qui a trait aux différentes pratiques du VTT : Enduro, tout terrain, de descente, free ride ou trial, à l’exclusion des pratiques respectueuses, tel que le VTT de promenade sur les chemins carrossables, les conséquences sont le ravinement et la dégradation des sols forestiers, des sentiers pédestres, des zones humides, c’est le dérangement accru de la faune sauvage, c’est aussi le risque corporel encouru par les randonneurs sur les sentiers. Aucune discussion autour d’une table ronde n’effacera l’impression détestable ressentie par un promeneur au surgissement d’un véhicule sur un sentier pédestre. Rien ou si peu de tout cela dans les articles des DNA, les journalistes auraient-ils oublié que c’est notre association qui a redonné toute son actualité à cette problématique ?

Un des deux condamnés est selon les DNA « bien connu dans le milieu régional du VTT » et déclare être très respectueux des sentiers !!! Aurions-nous affaire à une erreur judiciaire ? Il est également l’initiateur d’une pétition qui n’hésitait pas à suggérer que les associations environnementales pouvaient être tenues pour responsables des pièges posés en forêt, sur les passages de VTT. Ce Monsieur qui est présenté avec ses collègues du Comité départemental du Haut-Rhin de la fédération française de cyclisme comme un ardent défenseur de l’environnement, qui se dépense sans compter pour donner l’exemple aux jeunes pratiquants a été pris la main dans le sac, dévalant des sentiers et dégradant les sols forestiers, confirmant ce que nous affirmons depuis longtemps, qu’il n’existe pas de pratiques « vertueuses » du VTT enduro, de descente et autres, en pleine nature et que contrairement à toutes les affirmations du lobby VTT leurs véritable credo, c’est : la forêt et la nature nous appartiennent, elles sont nos espaces de jeux, éclatons-nous sans limites.

Ainsi que nous le répétons depuis longtemps, au lieu de faire des tables rondes qui tournent en rond, appliquons la loi et simplement la loi, une grande partie du problème sera résolu. Encore bravo aux agents ONF qui ont fait leur travail malgré les injonctions dissonantes de leur direction.

Le 18 novembre 2022                         SOS Massif des Vosges

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Le PNRBV tue la biodiversité dans le massif et déguise son forfait derrière le réchauffement climatique.

Cette année encore, et cela dans la continuité des années précédentes, on constate une diminution sensible des plants d’arnica sur les sites de cueillette autorisées des hautes chaumes.

Une communication récente du Parc prétend avoir identifié le coupable. Ce serait le réchauffement climatique.

Cette allégation administrée dans l’ignorance volontaire d’autres facteurs locaux a soulevé une vague d’indignations de la part de petits cueilleurs locaux et de botanistes spécialistes de la flore du massif vosgien. Nous comprenons la difficulté pour eux d’exprimer ouvertement cette indignation, notre association s’est par conséquent saisie de cette question comme elle l’avait fait il y a trois ans, sur le même sujet.

Tout d’abord réglons son compte à l’argument du réchauffement climatique. Pour se convaincre que celui-ci ne porte qu’une partie de la responsabilité, il suffit de savoir qu’en France on trouve l’arnica dès 600 mètres d’altitude, il y a donc de la marge au Markstein, mais surtout il suffit d’observer l’abondante floraison sur les chaumes protégées de la cueillette industrielle et des pratiques agricoles inappropriées. On peut également observer, ici et là, certains des talus de la route des crêtes couverts de fleurs et notamment d’arnica, la floraison cessant brusquement au-delà du talus ! Les effets du réchauffement climatiques s’ils sont bien réels, s’appliquent sur l’ensemble du massif, et ne peuvent présenter des variations d’une telle ampleur à quelques mètres de distance.

Qu’en est-il en réalité de la situation de la biodiversité sur le massif, car c’est de cela qu’il s’agit ; la disparition de l’arnica sur certaines zones est ici le signe d’une dégradation inquiétante de la biodiversité. Si l’arnica disparaît, d’autres plantes des sols pauvres et acides disparaîtront également : elle est indicatrice de l’évolution des milieux ouverts vosgiens. Ce processus est déjà très avancé à de nombreux endroits, transformant les sommets vosgiens autrefois colorés et odorants, riches de plantes variées en espace de culture à foin uniforme. Sont en cause ici, les pratiques agricoles inappropriées que sont par exemple l’apport de chaux ou d’autres produits alcalinisant, permettant de favoriser une végétation plus grasse et de convertir les landes d’altitude en prés de fauche. Ces prairies artificialisées sont alors expurgées des plantes typiques des Hautes-Vosges dont l’arnica fait partie. Ces pratiques agricoles doivent être rapportées à la situation qui est faite à l’agriculture de montagne, confrontée comme la plupart des activités agricoles à une course en avant à la productivité, et mise dans l’obligation d’utiliser toujours plus d’intrants pour produire toujours plus. Elles sont également le fruit de l’artificialisation croissante des sols en plaine et la disparition concomitantes des prairies de fauche, processus qui participe de la même logique.

Après les pertes subies au Steinlebach ou au Kastelberg (Alsace Nature, 1994), pelouses et landes d’altitude subissent de nouvelles pressions. La régression de l’arnica suit celle de la pelouse à Nard raide dont la plante est constitutive (Guide phytosociologique des prairies du massif des Vosges, 2017). La dérive et la transformation en pâture de cette pelouse procèdent principalement des pratiques agricoles pointées plus haut.

La flore typique des hautes chaumes semble désormais reléguée aux talus routiers et aux rares sites efficacement protégés, exempts d’apport d’engrais et de chaulage. On y trouve des plantes menacées en Alsace et/ou en Lorraine, dont des relictuelles uniques du massif (Carbiener, 1966) : Anémone d’Autriche, Lycopode des Alpes, Orchis blanchâtre, Pensée des Vosges, Sélin des Pyrénées…

Faut-il souligner l’immense responsabilité du Parc dans ces pratiques ? Non seulement, il ne s’oppose pas mais il les justifie le plus souvent. Or, le PNRBV est la structure animatrice et protectrice du site Natura 2000 « Hautes-Vosges » qui englobe la crête principale des Vosges et dont les habitats à maintenir sont les pelouses et landes d’altitude…

Et l’on sait que « Les hautes chaumes et leur cortège végétal diversifié ne peuvent subsister qu’au moyen d’un pâturage extensif, traditionnel, avec une charge animale légère et des apports en fertilisants ou amendements très limités » (Formulaire Standard des Données, https://inpn.mnhn.fr).

La cueillette elle-même soi-disant réglementée et strictement contrôlée par le Parc ne peut être ignorée dans les causes de l’effondrement de la ressource. En effet, les grands laboratoires récoltent les plantes entières, en arrachant donc les plants, racines comprises, alors que les cueilleurs “artisanaux” se contentent des capitules, ne remettant donc pas en cause la floraison de la plante l’année suivante. Sur le site (on devrait dire l’ancien site) du Treh, il est aisé de constater en 2022 que les rares plants en fleurs censés, toujours selon le Parc, ré-ensemencer la chaume annoncent leur fin prochaine. Les amendements agricoles devenus la coutume, des quotas de récolte trop élevés et l’arrachage des plants ne permettent pas le renouvellement de la ressource. Tout le monde sait cela, sauf le Parc !

Résultat : le site de cueillette “exemplaire” des Hautes-Vosges est aujourd’hui déserté par les laboratoires qui ont épuisé la ressource sous le regard bienveillant du PNRBV. Weleda s’est tourné vers la Roumanie et travaille à une « gestion durable » avec le WWF, ce qui a donc échoué dans les Vosges … Ce sont les petits cueilleurs locaux qui se trouvent aujourd’hui pénalisés par cette gestion !

Pour résumer, l’observation des talus de la route des crêtes révèle qu’ils sont plus riches en arnica que les prés où se pratiquait la cueillette !

Les zones inaccessibles aux tracteurs sur ces mêmes prés confirment le constat ci-dessus, de l’impact complémentaire des pratiques agricoles.

Dans les zones non pâturées (espaces protégés), les talus des routes, les pâtures extensives, 2022 est une année où la floraison ne présente aucune anomalie, et est même souvent très abondante.

Le recul de l’Arnica traduit donc surtout de funestes mutations à l’œuvre qui menacent les Hautes-Vosges et doit nous alerter. Et en premier lieu, les garants institutionnels du maintien de ces habitats et espèces uniques pour le Grand-Est et l’Union Européenne.

Enfin, on apprend au milieu de cette tentative de travestir la vérité, indigne de de la direction du Parc, qu’elle envisage de créer une filière de cueillette de myrtilles sauvages, dans le but de mettre en place une valorisation durable d’une ressource locale. Halte au feu, la réglementation récemment mise en place dans les Vosges, protège correctement la ressource tout en permettant la cueillette pour la consommation familiale. Que le Parc mette ce projet à exécution et il n’y a plus de myrtilles dans 5 ans !

D’autant que les fauchages et cueillettes par des équipes clandestines perdurent et que de surcroît

l’extension des près de fauche par broyage des plans de myrtilles continue !

Le 11 juillet 2022, SOS Massif des Vosges

Juillet 2022 Talus de la route des crêtes
Juillet 2022, site de cueillette du Treh !
Juillet 2022 Pâture naturelle
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MARCHE et PIQUE-NIQUE GEANT Dimanche 26 juin 2022 10h00 au col de La SCHLUCHT

Après les pétitions et mobilisations de SOS Vosges, puis du Collectif Grand Ballon et Crêtes et maintes associations, cela fait deux ans que notre Collectif pour la quiétude et la sécurité dans le massif s’est créé vu l’exaspération toujours croissante, dont les autorités ne semblent toujours pas avoir pris conscience; depuis, après que le Haut Rhin eut expérimenté quelques radars de bruit sans qu’à ce jour aucun bilan n’ait été publié, après que le Préfet des Vosges eut financé à grand frais un séminaire “Nudge” qui a sombré dans l’anecdotique et le ridicule, après toutefois qu’ici et là, quelques opérations coup de poing de contrôle de bruit et de vitesse furent diligentées,  rien de significatif n’a changé et les riverains et usagers du massif continuent de subir les mêmes nuisances  ! Montrons aux autorités politiques et administratives qu’il est plus que temps de prendre des décisions fortes et efficaces telles que :

Fermeture de deux tronçons de la Route des Crêtes aux moteurs : du col de la Schlucht au col du Calvaire et la route d’accès au Hohneck
Limitation à 40Km/h sur les routes sommitales et 60km/h sur les routes d’accès aux cols
Installation de radars de bruit et de vitesse dans les vallées et sur les crêtes

SOS Massif des Vosges, Alsace Nature et les associations regroupées dans le Collectif  pour la quiétude et la sécurité dans le Massif des Vosges
appellent à une :

Marche et un Pique-nique géant de protestation
dimanche 26 juin. Rassemblement et départ à 10h00 au col de la Schlucht

La marche empruntera la route des crêtes de La Schlucht jusqu’au Tanet ou nous pique-niquerons avant de revenir à notre point de départ. Le trajet pourra se faire à pied, à vélo ou à cheval.

Nous demandons qu’enfin des mesures structurelles efficaces et durables soient mises en place pour rendre au Massif des Vosges son caractère paisible et naturel.

Les Conseils Départementaux et les Préfets des cinq départements concernés, les élus des communes doivent chacun à leur niveau prendre les mesures nécessaires.

Il est plus que temps de comprendre que la transformation du Massif en circuit de vitesse et d’expérimentation pour les motos et les voitures de sport anciennes ou modernes, en plus des nuisances inacceptables qu’elle inflige aux riverains et aux usagers, décourage les potentiels visiteurs français ou étrangers, un comble pour un massif qui fait du tourisme familial un axe majeur de son développement !

Nos propositions sont présentées et détaillées dans un texte manifeste “Massif des Vosges : Bruits, nuisances, insécurité, la révolte gronde…” consultable à cette adresse

Une pétition a été mise en ligne elle peut être signée et/ou téléchargée à cette adresse

Nous appelons les riverains, les usagers du Massif, les élus locaux, les associations de protection de la nature, d’usagers (associations de marcheurs, cyclistes etc.) à rejoindre le collectif et à relayer cet appel.

Nous avons besoin de tout le monde. Dans chacune des vallées d’Alsace, des Vosges, de Haute Saône et du Territoire de Belfort, dans chaque village nous devons mobiliser pour faire de cette journée un moment important de la mobilisation pour qu’enfin les autorités cessent de tergiverser et comprennent que le temps des bonnes paroles, des expérimentations inutiles et sans suites, des réunions gadgets fort dispendieuses est terminé. Personne ne peut plus ignorer la réalité, le temps de l’action est venu Les autorités ont les moyens d’agir, qu’elles le fassent !

Inscrivez vous sur le formulaire ci-dessous et participez activement à la mobilisation dans l’intérêt commun. De nombreux élus locaux, Maires et Conseillers municipaux sont déjà dans l’action, seuls ils ne pourront rien, c’est à tous les citoyens d’agir et de montrer leur détermination.

Une « boite à outils » de la mobilisation est d’ores et déjà à votre disposition sur ce lien. Vous y trouverez l’affiche en téléchargement et les informations utiles pour participer activement à la mobilisation.

La campagne que nous lançons ne s’arrêtera pas après la marche et continuera sous d’autres formes. C’est pourquoi nous faisons appel à vos dons pour financer le matériel de communication. Vous pouvez soutenir financièrement la mobilisation sur ce lien

Inscription au collectif

Les champs marqués avec * sont obligatoires.

Je m'inscrit au collectif, et participerai selon mes disponibilités à la mobilisation.

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Pétition

Des actes maintenant !


Après les pétitions et mobilisations de SOS Vosges, puis du Collectif Grand Ballon et Crêtes et maintes associations, cela fait deux ans que notre Collectif pour la quiétude et la sécurité dans le massif s’est créé vu l’exaspération toujours croissante, dont les autorités ne semblent toujours pas avoir pris conscience; depuis, après que le Haut Rhin eut expérimenté quelques radars de bruit sans qu’à ce jour aucun bilan n’ait été publié, après que le Préfet des Vosges eut financé à grand frais un séminaire “Nudge” qui a sombré dans l’anecdotique et le ridicule, après toutefois qu’ici et là, quelques opérations “coups de poing” de contrôle de bruit et de vitesse furent diligentées, rien de significatif n’a changé et les riverains et usagers du massif continuent de subir les mêmes nuisances.
Nous exigeons que de véritables mesures soient prises sans plus attendre :

  • Fermeture de deux tronçons de la Route des Crêtes aux moteurs : du col de la Schlucht au col du Calvaire et la route d’accès au Hohneck
  • Limitation à 40Km/h sur les routes sommitales et 60km/h sur les routes d’accès aux cols
  • Installation de radars de bruit et de vitesse dans les vallées et sur les crêtes

Bruit Vitesse dans le massif vosgien, Des actes forts, vite !

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Et n’oubliez pas nous
vous attendons

Dimanche 26 juin à 10h00
au col de la Schlucht.
Marche jusqu’au Tanet
et Pique-nique.

Faites signer autour de vous, La pétition papier est téléchargeable ici

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Au sommet du Hohneck, bientôt un Casino, une piste de karting et un Centre commercial !

  • Après avoir multiplié les places de parking sur le sommet du Hohneck
  • Après avoir élargi et goudronné par petites touches la route d’accès pour créer des places de stationnements supplémentaires
  • Après avoir « restructuré » et « aménagé » les sentiers d’accès fortement dégradés

Nous constatons aujourd’hui

  • Une saturation du parking les jours de beau temps et un stationnement sauvage allant parfois jusqu’à bloquer l’accès
    Des voitures stationnées tout au long de la route
    Une explosion des dégradations de la chaume et des sentiers tout autour du sommet transformé lui même en terrain vague ou quelques graminées tentent vainement ici et là d’exister.

– Confronté à ce site exceptionnel dont la dégradation se poursuit et s’accélère et devient une zone de désolation,
– Confronté à l’inefficacité criante de toutes les décisions qu’il a prises et de toutes les actions qu’il a entreprises jusqu’alors, le Parc Naturel Régional des Ballons des Vosges décide de prendre le problème à bras le corps et d’appliquer la même méthode pour refaire les même erreurs, mais cette fois ci, connecté en mode grandiose.

Le Parc a donc décidé de procéder au « réaménagement » et à la « restauration » du sommet et de ses abords, puis de « restaurer » les sentiers d’accès au sommet.
Les termes employés laisseraient penser qu’une fois de plus le Parc se complaît dans ses erreurs et son tropisme routinier, et qu’après quelques petits travaux pompeusement inaugurés et généreusement médiatisées, les choses redeviendraient comme avant jusqu’à la prochaine fois.
Il n’en est rien, derrière le terme de « réaménagement » se dissimule un projet de création d’un circuit pour fauteuils d’handicapés zigzagant au départ du parking sur le sommet pour accéder sur une plate-forme surplombant le cirque glaciaire du Wormspel et passant dans les chaumes du côté de la Réserve naturelle du Frankenthal-Missheimle. Un cabinet d’architecture Géromois ayant déjà été sollicité sur ce projet à ce jour.

S’il se réalisait, cet aménagement supplémentaire, après avoir défiguré et artificialisé un site naturel protégé, ne fera qu’aggraver sa dégradation et exigera à n’en pas douter la création de places de parkings supplémentaires.
Qu’on ne nous oppose pas l’argument de l’accès pour les handicapés, nous pensons qu’ils sont en droit, au même titre que les valides, de bénéficier des beautés de la nature, il existe d’ailleurs déjà pour cela des fauteuils tous terrains adaptés.
Le prétexte de l’accès aux handicapés n’est en réalité qu’une misérable tentative de justifier la furie d’aménagements artificiels portée par les offices de tourisme, le Parc et les collectivités dont la politique à très courte vue mène tout droit au gouffre.

Devant de tels projets insensés qui ignorent totalement les réalités de notre monde et contribuent à nous précipiter chaque jour un peu plus vers la catastrophe, il est plus que temps de faire preuve de détermination et si possible d’un peu d’intelligence. Concernant le sommet du Hohneck, une des solutions consiste à fermer la route d’accès aux véhicules à moteur. Solution qui devait déjà être mise en œuvre il y a plus de 30 ans mais qui malheureusement a été différée pour d’obscures raisons ! Afin de ne pas les pénaliser, une navette pourrait transporter au sommet les personnes à mobilité réduite.

SOS Massif des Vosges appelle les amoureux du massif, de la nature et des paysages à s’opposer par tous les moyens à cette nouvelle folie, sans quoi, ce qui est annoncé dans le titre, pourrait bien un jour se réaliser.

 Le 03 mai 2022
SOS Massif des Vosges

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Radar anti bruit et verbalisation des deux roues au delà des 90 dBA

Le Ministère de la Transition écologique prépare la sortie d’un décret pour l’expérimentation de radars antibruit et d’une nouvelle réglementation introduisant un seuil maximal d’émission sonore de 90 dBA, visant notamment les deux roues motorisées.

Nous nous réjouissons de cette initiative qui répond au combat que nous menons avec SOS massif des Vosges contre les nuisances sonores, notamment sur les crêtes et dans les vallées vosgiennes.

Est-il nécessaire de rappeler qu’une étude réalisée en Île de France a montré que la perte moyenne

d’espérance de vie pour les personnes soumises aux bruits excessifs s’établit à 11 mois. Quant au coût annuel estimé de la pollution sonore dans notre pays, il est évalué à 156 milliard d’euros par une étude conjointe du Conseil national du bruit et de l’Agence de la transition écologique publiée le 22 juillet.

SOS Massif des Vosges, a depuis plusieurs années soulevé cette problématique dans les Vosges.

De nombreuses initiatives ont été menées particulièrement depuis le pique-nique protestataire du col de la Schlucht, le 19 juillet 2020 : courriers et rencontres avec les élus départementaux, les préfets et les députés des départements concernés, pétition, actions citoyennes décentralisées dans les vallées, participation à des réunions officielles (dont les résultats se font toujours attendre), interventions dans les médias, création d’un réseau européen et national .

Suite à notre action, le Conseil général du Haut-Rhin a expérimenté, au cours de l’été 2021, sur différents sites sensibles et notamment la route des crêtes des radars de bruit « Méduse ». Nous n’avons, malgré nos demandes, pas encore reçu le bilan de cette opération.

La décision que vient de prendre le ministère de l’environnement, même si nous la saluons, oublie cependant une part importante de la problématique. En effet les sites prévus pour l’expérimentation de cette nouvelle réglementation sont tous en zone urbaine de forte concentration.

Ces sites, nous n’en doutons pas sont soumis à de très vives expositions au bruit générées notamment par les routes et les transports.

Mais on ne peut ignorer que le développement exponentiel du tourisme et des loisirs affectent fortement aujourd’hui des zones considérées jusqu’alors comme des zones de calme. Nos territoires et nos routes de montagne vosgiennes en sont un exemple emblématique jusqu’à devenir progressivement des enfers sonores d’où toute quiétude a disparu.

C’est pourquoi nous pensons qu’il serait incompréhensible de ne pas intégrer un site du massif dans cette expérimentation nationale. Nous demandons par conséquent que le ministère élargisse cette expérimentation et prenne en compte notre territoire.

Un courrier va être envoyé dans ce sens à Madame la Ministre de la transition écologique.

SOS Massif des Vosges.

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Chemins piégés, les autorités doivent agir et faire appliquer la loi, sans quoi des drames sont à venir.

Après qu’un vététiste a été piégé par une planche à clous dissimulée sur un sentier forestier dans la vallée de Masevaux en Alsace, qu’un fil de fer barbelé a été découvert tendu entre deux arbres à hauteur d’homme dans la forêt de Raon l’étape, qu’un autre fil de fer tendu de la même façon a été heureusement repéré avant de nuire, par un randonneur sur un sentier à La Bresse, la série des découvertes continue  et cette fois il s’agit d’un objet métallique disposé sur un chemin dans la forêt du Humont aux environs de Bellefontaine.  Cette série d’événements pose plusieurs problèmes, et au delà de la condamnation nécessaire de ces actes irresponsables, il convient de s’interroger sur les actions à mener pour les faire cesser.
En premier lieu quelles sont les autorités et institutions en capacité d’agir pour faire cesser cela ? Bien évidemment, on pense immédiatement à la police et à la justice dont la mission première est de mettre tout en œuvre pour assurer la sécurité des citoyens et dans le cas qui nous préoccupe, de rechercher les auteurs pour les traduire devant les tribunaux.
Il semble que dans ce domaine l’absence flagrante de résultats depuis plusieurs années, soit le signe d’une absence d’actions et d’intérêt des autorités. Cette défaillance ne peut qu’encourager les auteurs de tels actes à récidiver.
On ne peut que regretter également, la même inertie des autorités concernant les dérives toujours plus grandes que l’on peut constater dans la fréquentation des sentiers, transformés progressivement en pistes de vitesse par des pratiquants d’activités manifestement inadaptées au milieu, VTT enduro, de descente, électriques, etc.
La nature devient un espace de non droit dans lequel les incivilités et les transgressions sont le plus souvent tolérées, quand elles ne sont pas considérées comme une “évolution” nécessaire des pratiques et de la relation à la nature, dans l’ignorance totale des conséquences humaines et environnementales. Cette situation conduit d’un côté à une banalisation des activités inadaptées et inappropriées, puis dans le même temps à une réaction tout aussi inappropriée de quelques-uns, considérant qu’ils peuvent devant l’inaction des autorités, faire appliquer le droit par des actes délictueux mettant en danger la sécurité des personnes.
Notre association alerte depuis longtemps sur ces pratiques et leurs conséquences, sans qu’aucune mesure sérieuse n’ait été envisagée. Dans le but d’attirer toujours plus de consommateurs, les offices de tourisme du massif, allégrement suivis par le Parc naturel régional des ballons des Vosges, vantent haut et fort avec des moyens considérables le Massif comme un espace de jeux ouvert à toutes les pratiques. Comment dans ces conditions s’étonner de l’augmentation exponentielle des dérives en tout genre. Les derniers événements devraient inciter les autorités et les vendeurs d’images à s’interroger sur leur rôle.
Au lieu de cela nous assistons à la multiplication des réunions inutiles « pour répondre à l’urgence », et dans lesquelles certains nous expliquent que tout va bien, que d’ailleurs tout le monde, randonneurs, vététistes, deux et quatre roues motorisées se saluent civilement sur les sentiers, sans que ces affirmations ne soulèvent, excepté de notre part, la moindre objection !
Nous reviendrons sur la dernière « grand messe » organisée le 02 novembre sur ce sujet par la collectivité européenne d’Alsace à laquelle nous étions invité.
Ainsi qu’il est indiqué dans la seconde vidéo la pièce métallique a été enlevé et déposé à la gendarmerie.

Vidéo N°1                 Vidéo N°2

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Réponse au lobby VTT

Réponse à la pétition et à la lettre ouverte au Ministre des sports, aux Préfets, du lobby commercial des VTT

En préambule, nous voulons réaffirmer quelques-uns des principes qui guident notre action.

Nous venons de connaître dans l’actualité récente des événements extrêmement graves ayant trait à la pratique du VTT. Des pièges ont été installés sur des passages de VTT dans le but de blesser voire de mettre en danger la vie des usagers. Ce n’est malheureusement pas la première fois que de tels actes criminels sont commis.

SOS Massif des Vosges a toujours condamné avec la plus grande détermination ces actes qui peuvent blesser gravement et dans certains cas aller jusqu’à la mort des vététistes qui seraient piégés par de telles installations criminelles. Aucune activité sportive ne peut être la cible d’intimidation et aucun sportif ne doit être menacé dans son intégrité physique en pratiquant son sport. Nous adressons nos vœux de prompt rétablissement au jeune vététiste gravement blessé dans la vallée de Masevaux.

Dans ce domaine comme dans tous les autres de la vie sociale, les conflits et les différences de points de vue doivent pouvoir s’exprimer dans la clarté et le respect de chacun. C’est ainsi que nous avons toujours agi et nous rejetons fermement les scandaleuses accusations portées contre notre association par les représentants du lobby VTT dans leur lettre ouverte, visant à nous rendre responsables de ces agissements criminels et accessoirement à faire taire toute opposition à leur action. Accusations largement reprises par quelques esprits faibles aisément manipulables qui n’hésitent pas à les agrémenter de menaces à l’encontre des personnes. A cet égard, l’association va engager des actions en justice contre les auteurs de menaces et allégations mensongères adressées aux membres de l’association.

Le caractère scandaleusement accusateur et mensonger de l’argumentaire du Lobby VTT suffirait à disqualifier définitivement ses rédacteurs. Ces derniers ont pris la précaution de ne pas franchir la ligne rouge qui les auraient menés devant les tribunaux. Nous répondrons toutefois à l’ensemble des points évoqués par le lobby VTT.

Une pétition intitulée « non à l’interdiction du VTT dans les Vosges »

Mais qui veut interdire le VTT dans les Vosges ?

Il paraîtrait que c’est nous, en tout cas selon les initiateurs de cette pétition nationale. De deux choses l’une ou ils ne savent pas lire, ou ils mentent comme des arracheurs de dents. Ceux qui le souhaitent peuvent lire et télécharger le texte de notre pétition sur ce lien

http://www.sos-massifdesvosges.fr/wp-content/uploads/2021/09/Les-Vosges-bientôt-orphelines-de-la-randonnée-pédestre-01.pdf

Il est en effet plus facile d’obtenir de nombreuses signatures, qui plus est au plan national, en laissant penser que d’horribles personnages voudraient éjecter les VTT du massif. Tout le monde sait qu’une pétition n’est en général jamais lue en entier et que la plupart des signataires ne s’attachent qu’au titre.

Que recherche le pratiquant de VTT enduro, tout terrain ?

La vitesse, l’adrénaline,la prise de risque, toutes choses, n’est-ce-pas, qui caractérisent l’amoureux de la nature, du silence et de la quiétude !

Le développement de ces sports en pleine nature sur les pentes escarpées du massif vosgien est la garantie de profits immenses des marchands, et fabricants de vélos. C’est la garantie de voir se développer ce marché, bien au delà des VTT enduro et tout terrain vers des VTT électriques, qui permettront à un public peu ou pas sportif de grimper ces mêmes sentiers sans efforts et de les descendre la main sur le frein en se prenant pour des aventuriers. C’est demain l’ouverture déjà programmée à toutes sortes de nouveaux « produits » motorisés ou non qui envahiront les pentes forestières et les chaumes. C’est l’envahissement de la nature par des machines et objets inutiles, consommateurs d’énergie et de ressources rares.,

C’est l’industrialisation des sites dorénavant consacrés aux loisirs fabriqués artificiellement par les marchands en tous genres, avec la complicité active des offices de tourismes, des collectivités dont l’horizon se limite aux statistiques de fréquentation et au chiffre d’affaire, soutenus en cela par quelques Présidents d’associations de marcheurs en recherche de notoriété, et pour couronner le tout, avec le Parc Naturel Régional des Ballons des Vosges comme caution. Parc qui semble trahir bien souvent la charte qui devrait encadrer son action.

C’est également la garantie d’une dégradation accélérée des sols forestiers, les pratiquants de VTT enduro s’écartent systématiquement des pistes même lorsque celles-ci sont spécialement aménagées à leur intention. C’est plus drôle et plus « fun » de couper les virages et de s’élancer en hors pistes. Nous tenons à disposition des vidéos tournées par les pratiquants eux-mêmes.

Les déclarations hypocrites des acteurs économiques du domaine, gestionnaires, vendeurs etc. ne sont là que pour présenter une façade respectable d’une activité qui n’a rien à faire dans ces lieux. On imagine mal un vendeur de VTT, un gestionnaire de pistes déjà aménagées ou un président d’association, faire la promotion du hors piste ou du VTT extrême. au contraire, ils tiennent à donner une image respectable et consensuelle de cette activité destructrice et pourquoi pas en faire un modèle de respect de la nature et de ses autres utilisateurs. Et c’est ainsi que nous découvrons ébahis, une opération de communication associant un président d’une section de club vosgien et des vététistes « entretenant et aménageant » devant les caméras de FR3, quelques mètres de sentier à grands coups de pioches, et cerise sur le gâteau, illustrant le concept par la mise en scène d’un croisement improbable d’une randonneuse et d’un vététiste sur la partie justement « aménagée »! (Vidéo ici)

Le vététiste de base signataire ou non de cette pétition n’est ici que le support publicitaire d’intérêts économiques et politiques qui se positionnent sur ce nouveau marché, faisant le pari d’un retour rapide sur investissement. Retour d’autant plus rapide, qu’aucun gros investissement sinon de communication n’est nécessaire puisque c’est la nature, notre bien commun qu’ils exploitent et détruisent sans vergogne.

VTT Enduro, tout terrain, de descente, free ride ou trial, il existe de multiples termes désignant les pratiques acrobatiques du VTT, elles ont cependant un point commun, elles se pratiquent toutes en montagne, en partie sur des pistes aménagées, mais de plus en plus sur les sentiers étroits à fort dénivelé et hors pistes.

Les accidents : sur les pistes de descentes aménagées dans les stations de ski, de très nombreux accidents surviennent pendant les périodes de fréquentation, obligeant l’intervention répétée plusieurs fois par jour, des services de secours terrestres et aériens (hélicoptères de la protection civile). Il n’y a pourtant aucun randonneur sur les lieux !!!

On n’ose imaginer la multiplication des risques et consécutivement des accidents lorsque ces pratiques exploseront sans limites sur les pentes et sentiers de nos montagnes.

Qui aurait l’idée absurde de partager les routes départementales avec les bolides de formule 1 ?

Faire l’amalgame entre les vététistes qui se baladent tranquillement en forêt sur les allées forestières et les pratiquants du vélo tout terrain est une escroquerie intellectuelle. Ces deux pratiques n’ont strictement rien à voir entres elles. Les premiers ne dégradent pas les sols forestiers, ni ne mettent en danger l’intégrité physique des randonneurs. Les auteurs de la pétition et de la lettre ouverte entretiennent volontairement la confusion pour mieux embrouiller le lecteur.

Mais au delà de ces petites manœuvres et des pratiques douteuses du lobby VTT tentant de nous faire taire en nous rendant responsable des pires crimes, retenons que l’essentiel réside dans les promesses de profits attendus grâce au développement de ces nouveaux marchés.

Le combat que nous menons n’est pas dirigé contre les VTT. Il tente avec les moyens qui sont ceux d’une association de bénévoles uniquement financée par les adhésions et les dons, d’alerter la société sur les risques multiples, tant pour l’environnement que pour les personnes, que font courir ces pratiques extrêmes et invasives et leurs développements futurs, massivement soutenus par des intérêts financiers totalement indifférents à la préservation de l’environnement.

SOS Massif des Vosges
Le 20 septembre 2021

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