Assemblée générale 2015 Rapport d’activité

Pumptrack

Ce circuit d’une surface de 460m2 a été construit en totale illégalité, aucune déclaration de travaux, pourtant obligatoire pour cette surface, n’a été déposée à la mairie de La Bresse. De plus, le circuit est situé en zone « Natura 2000 » dans un site classé, le Parc des Ballons des Vosges qui gère les espaces « Natura 2000 » a lui aussi été mis devant le fait accompli.

Cette situation montre à quel point les discours sur l’aménagement des crêtes pour l’accueil des touristes, au nom bien sûr du « développement durable » servi à toutes les sauces, surtout les plus indigestes, ouvrent la porte aux pires dérives; situation laissant penser que la transformation des Hautes Vosges en parc d’attraction n’est pas si éloignée que cela, si personne ne réagit.

Une manifestation a été organisée fin septembre 2012 et une pétition a recueilli plus de 500 signature. De nombreux courriers ont été adressé aux autorités, Préfet, Maires, DREAL etc..

Aprés deux années un accord a été trouvé avec le propriétaire pour la remise en état du site. Cette remise en état était effective en novembre 2014.

Rencontre avec chasseurs

Rencontre avec Yvan Bové président de la commission environnement de la Fédération départementale des chasseurs des Vosges et Corine Barnet chargée de mission environnement à la fédération. Mardi 10 décembre 2013.

Cette rencontre à l’initiative d’Yvan Bové avait pour objectif, d’échanger sur nos positions respectives en matière de protection du Massif et sur les convergences possibles qui pourraient s’en dégager.

La question de l’adhésion éventuelle de la fédération à SOS Massif des Vosges a été évoquée. Il faut préalablement que la Fédération fasse acte de candidature, puis que SOS Massif des Vosges se prononce pour ou contre cette adhésion.

J’ai suggéré que nous engagions des collaborations sur des dossiers qui nous sont communs et au sujet desquels nous partageons un même point de vue, avant d’envisager, ou non, une adhésion.

Les points évoqués furent nombreux : la tranquillité en forêt qui, on le comprend aisément, préoccupe beaucoup les chasseurs : ouverture des chemins aux véhicules à moteurs, envahissement des sentiers et des sous-bois par les VTT, la pratique des raquettes hors pistes en forêt…

L’augmentation des populations d’ongulés et de sangliers, la question de l’agrainage, des dégâts à la sylviculture et aux cultures.

La présence du lynx puis du loup. La position exprimée va dans le sens d’une préservation de la biodiversité et des équilibres de la faune et de la flore., donc de l’acceptation des grands prédateurs dans des limites acceptables.

Le mode de gestion industrielle de la ressource forestière, sous l’angle du prélèvement ainsi que sous l’angle des modes de collecte du bois (multiplication des chemins de débardage et création et/ou élargissement des chemins d’accès carrossables).

Le partage de l’espace avec les randonneurs notamment. Mise en œuvre de nouvelles pratiques recommandées par la fédération, comme le balisage informatif préalable des zones de chasse et l’arrêt des tirs en présence de randonneurs.

Accord sur le gel des constructions au dessus de 900 m.

Accord sur l’opposition à l’éolien industriel sur les crêtes et en forêt

Accord sur la campagne 40 km à l’heure sur la route des crêtes

Nous sommes convenus dans l’avenir immédiat, de partager des informations et d’étudier la faisabilité d’actions communes.

Rencontre avec motards

Rencontre avec François Roger président de la Fédération française des motards en colère 68 (FFMC 68) 01 décembre 2013

Cette rencontre trouve son origine à la manifestation du col du Bonhomme où nous nous sommes rencontrés, elle fait suite à un communiqué du collectif contre le projet éolien du Bonhomme qui n’était pas tendre pour les motards. Ils avaient eux mêmes réagi par un communiqué à la presse. Il s’agissait là d’échanger de manière informelle sur les objectifs respectifs de nos associations, et d’évaluer la possibilité de rapprochements sur des thématiques spécifiques (La route des Crêtes par ex.)

La FFMC malgré quelques déclarations et engagements intéressants non suivis d’effets reste arc-boutée sur la reconnaissance des loisirs « verts » motorisés notamment parmi quelques autres revendications, qui sous le prétexte de la liberté et/ou de la sécurité sont fortement sujettes à caution. Toutes les infrastructures qui visent à ralentir la circulation ne trouvent pas grâce à leurs yeux. La récente limitation à 70 km/h de la vitesse sur la partie Haut-Rhinoise de la route des crêtes est mal perçue par la FFMC 68 qui souhaiterait revenir à la situation antérieure !

La proposition faite de s’associer à la campagne 40km/h sur la route des crêtes s’est heurtée à une fin de non recevoir.

Le représentant de la FFMC tient un discours visant à dédouaner les motards de toutes conduites à risque et renvoie la responsabilité sur les automobilistes ou les infrastructures, responsables selon lui à 95 % des accidents. S’il admet quelques excès, montée des Trois épis transformée en circuit de vitesse par exemple, c’est le fait selon lui de quelques brebis galeuses non représentatives de la majorité des motards. Et s’il veut bien reconnaître quelques conduites à risques sur les routes du massif elles sont, de son point de vue à imputer aux groupes de motards allemands !

La FFMC organise régulièrement des « points calmos » sur la route des crêtes et dans le massif. Il s’agit de stands érigés au bord des routes devant une auberge ou un parking et dont l’objectif est la prévention des conduites à risques et le rappel des réglementations. A ces occasions les motards qui s’arrêtent sont invités entre autres à pousser leur moteur au maximum afin de vérifier à l’aide d’un sonomètre si le niveau sonore de leur engin est conforme !!!! Souvent cet exercice se transforme en concours de la moto la plus bruyante, j’ai pu le constater moi même.

Ce dernier point a semble-t-il alerté mon interlocuteur, mais c’est bien le seul sur l’ensemble de nos échanges.

La route des Crêtes

La manifestation du 25 mai 2014 s’est organisée autour de trois points :

  • Un dimanche par mois sans moteur
  • limitation à 40 km/h
  • préservation des paysages et de la biodiversité

Cette manifestation, même si elle a connu un succès limité en terme de fréquentation a eu pour effet de poser le problème avec force. Une importante couverture médiatique avant et après a eu pour effet de remettre au centre du débat public la question de la limitation de la vitesse sur la route des crêtes.

La conférence organisée le 6 février dernier par le club vosgien de la vallée de la Thur a montré d’une part que cette question reste au centre des préoccupations, et d’autre part que le débat s’organise autour de nos propositions, 40 km/h et un jour sans moteur.

Markstein luge d’été

Nous avons pris ce dossier en compte alors qu’il était à la phase de réalisation, donc trop tard pour s’y opposer avec efficacité. Ce projet impacte durablement le site du Markstein au plan du paysage. Il fait courir des risques à la flore par l’augmentation du piétinement aux abords des rails et sur le sommet, il donne le signal de départ d’une compétition entre les collectivités du massif qui s’inscrivent dans une logique concurrentielle pour attirer le maximum de touristes. Au delà des aspects environnementaux et paysagers nous serons attentif aux résultats d’exploitation de cet équipement qui à notre avis ne pourra jamais équilibrer ses comptes, étant donné le niveau élevé de l’investissement, 2,3 millions d’€ d’argent public

Canons à neiges du Ballon d’Alsace.

3 millions d’argent public investit pour des canons à neige qui ne fonctionnent pas !

Les parkings La Bresse, ou comment un exploitant de station de ski se transforme en prédateur d’une vallée ?

La société « Labellemontagne » qui gère la station de ski « La Bresse Hohneck » a, dans le cadre d’un projet de restructuration et d’agrandissement de la station, conduit un programme de travaux importants sur plusieurs années dont la première phase s’est terminée il y a 2 ans. Ce programme consistait en la destruction, puis la reconstruction en deux fois plus grand des bâtiments d’accueil, restaurants etc. de la station, l’édification d’un ensemble immobilier d’une quarantaine de logements, l’installation d’un télésiège plus grand et plus rapide, l’ouverture de nouvelles pistes équipées de canons à neige, l’installation d’une luge d’été, la construction d’une crèche et à terme d’un centre commercial.

Ce projet prévoyait une augmentation du nombre des usagers, et afin d’en assurer l’accueil, un parking en silo de 4 étages d’une capacité de 11 00 véhicules était programmé à proximité immédiate de la station. Il faut ajouter qu’une partie des aménagements nouveaux, notamment la construction des appartements a amputé significativement les parkings existants.

Or, malgré un dépôt de permis de construire et une déclaration d’ouverture des travaux, ce parking en silo n’a jamais vu le jour.

Ce qui devait arriver arriva, l’appel d’air généré par les travaux d’agrandissement a attiré comme c’était prévu et souhaité, un nombre toujours plus grand d’usagers qui, les jours de grande affluence garent leurs voitures là où il reste de la place : c’est à dire le long des routes, sur les ronds-points etc. et ceci jusqu’à rendre impossible le croisement de deux voitures sur cet axe. Un préfet s’est d’ailleurs trouvé bloqué plusieurs heures un dimanche à cet endroit ! Et c’est ainsi que le chantage à la sécurité a commencé. La société a très vite demandé à la commune de La Bresse de mettre à sa disposition un terrain boisé de 1,5 hectares à proximité immédiate des pistes pour créer un parking. La commune s’est empressée d’accepter, a voté le défrichement aussitôt validé par le Préfet. Un parking de surface à été crée par l’apport d’un remblai de milliers de m³ de terre réalisé dans des conditions de mépris total de l’environnement et notamment du cours d’eau « la Moselotte ». Ce dernier fut à cette occasion gravement pollué par les boues du remblai emportées par les pluies (plus une truite dans la Moselotte sinon le ventre en l’air)

Cette pollution se reproduira deux ans plus tard à plus grande échelle, à l’occasion de la mise en travaux de la dernière tranche de l’aménagement des pistes. Pollution de la Moselotte et disparition des poissons depuis la station jusqu’à Vagney, soit sur 25 km.

Mais ce parking n’a pas suffi à enrayer les stationnements sauvages.La société, propriétaire d’un terrain plus bas dans la vallée (à côté du pont de Bramont), a sollicité de nouveau le maire de La Bresse pour être autorisée à y créer un parking temporaire avec liaison par bus, aux périodes d’affluence (vacances de noël, de février et certains week-end). Le maire s’est là encore empressé de donner satisfaction à la société en prenant des arrêtés successifs d’autorisation de ce parking. Sauf que le terrain visé se trouve sur la zone de protection rapprochée de la source « Des Planches » qui alimente les 2/3 des foyers Bressauds en eau potable. Cette zone a fait l’objet d’une DUP en 1993 prise par arrêté préfectoral. L’Arrêté du Maire est donc illégal car il ne peut contrevenir à un autre arrêté pris par le Préfet. Le Maire en était parfaitement conscient puisqu’il ne situait pas précisément le terrain visé mais se contentait d’une formule sibylline : «  autorisation de stationnement de véhicules sur des terrains adaptés situés hors de la station de ski de la Bresse- La Bresse Hohneck ». Il a d’ailleurs cessé de prendre des arrêtés suite au courrier que nous avons envoyé au Préfet en février 2014. Ceci n’a pas empêché la société de continuer à exploiter ce parking pendant toute la durée des vacances de février-mars 2014.

Dans le courant 2012, la société « Labellemontagne » a lancé une étude et sollicité la Mairie et les services de l’état pour construire un parking en surface de 600 places dénommé parking de Blanchemer et situé1km en aval de la station, sur un terrain forestier de 3,5 ha propriété de la commune. Celle-ci a donné son accord et voté à l’unanimité une demande de défrichement de la zone. Une étude d’impact a été diligentée par la société. Elle fait apparaître entre autre la présence d’une plante protégée sur le site.

Nous avons écrit le 21 janvier au Préfet des Vosges, afin de lui signifier les raisons de notre opposition au projet Blanchemer (voir lettre) puis le 11 février, pour l’alerter des risques que faisaient courir le parking provisoire du pont de Bramont. Il a fallu saisir par courrier 4 ministres, pour que le préfet daigne répondre avec, dans un premier temps, un accusé de réception daté du 25 juillet puis un second courrier le 03 octobre résumant la position des services de l’Etat sur la problématique des parkings. En résumé : l’Etat par la voie du Préfet est prêt sous quelques réserves de pure forme a autoriser et le parking provisoire et le parking de Blanchemer (voir réponse du Préfet).

Le dernier conseil municipal de La Bresse a de nouveau débattu et délibéré sur le projet de Blanchemer. Malgré quelques velléités bien timides de l’opposition (ancienne majorité qui avait déjà tout validé) liées à l’abandon du projet de parc animalier qui devait profiter lui aussi du parking projeté, une nouvelle délibération autorisant le défrichement et évoquant les mesures compensatoires qu’il conviendrait de mettre en œuvre, suite à la destruction de la plante protégée a été votée à l’unanimité. (voire délibération).

Enfin, last but not least, le nouveau Maire a pris un arrêté pour autoriser le stationnement des voitures dimanche 12 octobre dernier sur le parking du pont de Bramont à l’occasion de la manifestation « Le Muddy Run » !! sur le site de la station de ski. Cet arrêté reprenant la même formulation sibylline citée plus haut. (voir arrêté).

Nous avons attaqué devant le tribunal administratif ce dernier arrêté. La procédure est en cours.

Une lettre ouverte au Préfet et au Maire, reprenant tous ces éléments a été publiée le 12 décembre 2014 et reprise dans plusieurs médias locaux départementaux et régionaux

Eolien : soutien à Rabodeau environnement, participation au jumelage avec Allemagne, Veille sur projet de Roderen

Enduro

Collectif associatif, courriers au Préfet, conférence de presse et pétition. Elle a recueilli 1200 signatures en 2 jours, 1800 en 4 jours.

Action téléphonique auprès des maires concernés et du directeur de cabinet du préfet

Le Parc régional a émis un avis négatif,

A l’issue d’une réunion à laquelle l’organisateur avait été convié pour présenter son projet devant les services de l’état et le Préfet, ce dernier a annoncer ne pas autoriser la manifestation.

Retour médias

Magazine : Massif des Vosges, télévision :Vosges télé « qu’on se le dise » et « La thématique », FR3 « journaux régionaux, Lorraine, Alsace », Presse quotidienne et hebdomadaire : Vosges Matin, l’Echo des Vosges, l’Alsace, DNA. Sites d’info : Remiremont info, actu88

Appel

Un appel a été rédigé et proposé à la signature de personnalité. Ce dossier a été un peu délaissé et mériterait que l’on s’y intéresse de nouveau.

Communication

site web, liste de diffusion

Veille

Wissgrut, forêts, éolien, Téléportés, via ferrata, etc…

email
This entry was posted in Assemblée Générale 2015. Bookmark the permalink.

Comments are closed.