Au sommet du Hohneck, bientôt un Casino, une piste de karting et un Centre commercial !

  • Après avoir multiplié les places de parking sur le sommet du Hohneck
  • Après avoir élargi et goudronné par petites touches la route d’accès pour créer des places de stationnements supplémentaires
  • Après avoir « restructuré » et « aménagé » les sentiers d’accès fortement dégradés

Nous constatons aujourd’hui

  • Une saturation du parking les jours de beau temps et un stationnement sauvage allant parfois jusqu’à bloquer l’accès
    Des voitures stationnées tout au long de la route
    Une explosion des dégradations de la chaume et des sentiers tout autour du sommet transformé lui même en terrain vague ou quelques graminées tentent vainement ici et là d’exister.

– Confronté à ce site exceptionnel dont la dégradation se poursuit et s’accélère et devient une zone de désolation,
– Confronté à l’inefficacité criante de toutes les décisions qu’il a prises et de toutes les actions qu’il a entreprises jusqu’alors, le Parc Naturel Régional des Ballons des Vosges décide de prendre le problème à bras le corps et d’appliquer la même méthode pour refaire les même erreurs, mais cette fois ci, connecté en mode grandiose.

Le Parc a donc décidé de procéder au « réaménagement » et à la « restauration » du sommet et de ses abords, puis de « restaurer » les sentiers d’accès au sommet.
Les termes employés laisseraient penser qu’une fois de plus le Parc se complaît dans ses erreurs et son tropisme routinier, et qu’après quelques petits travaux pompeusement inaugurés et généreusement médiatisées, les choses redeviendraient comme avant jusqu’à la prochaine fois.
Il n’en est rien, derrière le terme de « réaménagement » se dissimule un projet de création d’un circuit pour fauteuils d’handicapés zigzagant au départ du parking sur le sommet pour accéder sur une plate-forme surplombant le cirque glaciaire du Wormspel et passant dans les chaumes du côté de la Réserve naturelle du Frankenthal-Missheimle. Un cabinet d’architecture Géromois ayant déjà été sollicité sur ce projet à ce jour.

S’il se réalisait, cet aménagement supplémentaire, après avoir défiguré et artificialisé un site naturel protégé, ne fera qu’aggraver sa dégradation et exigera à n’en pas douter la création de places de parkings supplémentaires.
Qu’on ne nous oppose pas l’argument de l’accès pour les handicapés, nous pensons qu’ils sont en droit, au même titre que les valides, de bénéficier des beautés de la nature, il existe d’ailleurs déjà pour cela des fauteuils tous terrains adaptés.
Le prétexte de l’accès aux handicapés n’est en réalité qu’une misérable tentative de justifier la furie d’aménagements artificiels portée par les offices de tourisme, le Parc et les collectivités dont la politique à très courte vue mène tout droit au gouffre.

Devant de tels projets insensés qui ignorent totalement les réalités de notre monde et contribuent à nous précipiter chaque jour un peu plus vers la catastrophe, il est plus que temps de faire preuve de détermination et si possible d’un peu d’intelligence. Concernant le sommet du Hohneck, une des solutions consiste à fermer la route d’accès aux véhicules à moteur. Solution qui devait déjà être mise en œuvre il y a plus de 30 ans mais qui malheureusement a été différée pour d’obscures raisons ! Afin de ne pas les pénaliser, une navette pourrait transporter au sommet les personnes à mobilité réduite.

SOS Massif des Vosges appelle les amoureux du massif, de la nature et des paysages à s’opposer par tous les moyens à cette nouvelle folie, sans quoi, ce qui est annoncé dans le titre, pourrait bien un jour se réaliser.

 Le 03 mai 2022
SOS Massif des Vosges

Posted in Aménagements, Communiqué, Environnement, Hautes chaumes, Tourisme | Commentaires fermés sur Au sommet du Hohneck, bientôt un Casino, une piste de karting et un Centre commercial !

Radar anti bruit et verbalisation des deux roues au delà des 90 dBA

Le Ministère de la Transition écologique prépare la sortie d’un décret pour l’expérimentation de radars antibruit et d’une nouvelle réglementation introduisant un seuil maximal d’émission sonore de 90 dBA, visant notamment les deux roues motorisées.

Nous nous réjouissons de cette initiative qui répond au combat que nous menons avec SOS massif des Vosges contre les nuisances sonores, notamment sur les crêtes et dans les vallées vosgiennes.

Est-il nécessaire de rappeler qu’une étude réalisée en Île de France a montré que la perte moyenne

d’espérance de vie pour les personnes soumises aux bruits excessifs s’établit à 11 mois. Quant au coût annuel estimé de la pollution sonore dans notre pays, il est évalué à 156 milliard d’euros par une étude conjointe du Conseil national du bruit et de l’Agence de la transition écologique publiée le 22 juillet.

SOS Massif des Vosges, a depuis plusieurs années soulevé cette problématique dans les Vosges.

De nombreuses initiatives ont été menées particulièrement depuis le pique-nique protestataire du col de la Schlucht, le 19 juillet 2020 : courriers et rencontres avec les élus départementaux, les préfets et les députés des départements concernés, pétition, actions citoyennes décentralisées dans les vallées, participation à des réunions officielles (dont les résultats se font toujours attendre), interventions dans les médias, création d’un réseau européen et national .

Suite à notre action, le Conseil général du Haut-Rhin a expérimenté, au cours de l’été 2021, sur différents sites sensibles et notamment la route des crêtes des radars de bruit « Méduse ». Nous n’avons, malgré nos demandes, pas encore reçu le bilan de cette opération.

La décision que vient de prendre le ministère de l’environnement, même si nous la saluons, oublie cependant une part importante de la problématique. En effet les sites prévus pour l’expérimentation de cette nouvelle réglementation sont tous en zone urbaine de forte concentration.

Ces sites, nous n’en doutons pas sont soumis à de très vives expositions au bruit générées notamment par les routes et les transports.

Mais on ne peut ignorer que le développement exponentiel du tourisme et des loisirs affectent fortement aujourd’hui des zones considérées jusqu’alors comme des zones de calme. Nos territoires et nos routes de montagne vosgiennes en sont un exemple emblématique jusqu’à devenir progressivement des enfers sonores d’où toute quiétude a disparu.

C’est pourquoi nous pensons qu’il serait incompréhensible de ne pas intégrer un site du massif dans cette expérimentation nationale. Nous demandons par conséquent que le ministère élargisse cette expérimentation et prenne en compte notre territoire.

Un courrier va être envoyé dans ce sens à Madame la Ministre de la transition écologique.

SOS Massif des Vosges.

Posted in Communiqué, Environnement, Tourisme | Commentaires fermés sur Radar anti bruit et verbalisation des deux roues au delà des 90 dBA

Chemins piégés, les autorités doivent agir et faire appliquer la loi, sans quoi des drames sont à venir.

Après qu’un vététiste a été piégé par une planche à clous dissimulée sur un sentier forestier dans la vallée de Masevaux en Alsace, qu’un fil de fer barbelé a été découvert tendu entre deux arbres à hauteur d’homme dans la forêt de Raon l’étape, qu’un autre fil de fer tendu de la même façon a été heureusement repéré avant de nuire, par un randonneur sur un sentier à La Bresse, la série des découvertes continue  et cette fois il s’agit d’un objet métallique disposé sur un chemin dans la forêt du Humont aux environs de Bellefontaine.  Cette série d’événements pose plusieurs problèmes, et au delà de la condamnation nécessaire de ces actes irresponsables, il convient de s’interroger sur les actions à mener pour les faire cesser.
En premier lieu quelles sont les autorités et institutions en capacité d’agir pour faire cesser cela ? Bien évidemment, on pense immédiatement à la police et à la justice dont la mission première est de mettre tout en œuvre pour assurer la sécurité des citoyens et dans le cas qui nous préoccupe, de rechercher les auteurs pour les traduire devant les tribunaux.
Il semble que dans ce domaine l’absence flagrante de résultats depuis plusieurs années, soit le signe d’une absence d’actions et d’intérêt des autorités. Cette défaillance ne peut qu’encourager les auteurs de tels actes à récidiver.
On ne peut que regretter également, la même inertie des autorités concernant les dérives toujours plus grandes que l’on peut constater dans la fréquentation des sentiers, transformés progressivement en pistes de vitesse par des pratiquants d’activités manifestement inadaptées au milieu, VTT enduro, de descente, électriques, etc.
La nature devient un espace de non droit dans lequel les incivilités et les transgressions sont le plus souvent tolérées, quand elles ne sont pas considérées comme une « évolution » nécessaire des pratiques et de la relation à la nature, dans l’ignorance totale des conséquences humaines et environnementales. Cette situation conduit d’un côté à une banalisation des activités inadaptées et inappropriées, puis dans le même temps à une réaction tout aussi inappropriée de quelques-uns, considérant qu’ils peuvent devant l’inaction des autorités, faire appliquer le droit par des actes délictueux mettant en danger la sécurité des personnes.
Notre association alerte depuis longtemps sur ces pratiques et leurs conséquences, sans qu’aucune mesure sérieuse n’ait été envisagée. Dans le but d’attirer toujours plus de consommateurs, les offices de tourisme du massif, allégrement suivis par le Parc naturel régional des ballons des Vosges, vantent haut et fort avec des moyens considérables le Massif comme un espace de jeux ouvert à toutes les pratiques. Comment dans ces conditions s’étonner de l’augmentation exponentielle des dérives en tout genre. Les derniers événements devraient inciter les autorités et les vendeurs d’images à s’interroger sur leur rôle.
Au lieu de cela nous assistons à la multiplication des réunions inutiles « pour répondre à l’urgence », et dans lesquelles certains nous expliquent que tout va bien, que d’ailleurs tout le monde, randonneurs, vététistes, deux et quatre roues motorisées se saluent civilement sur les sentiers, sans que ces affirmations ne soulèvent, excepté de notre part, la moindre objection !
Nous reviendrons sur la dernière « grand messe » organisée le 02 novembre sur ce sujet par la collectivité européenne d’Alsace à laquelle nous étions invité.
Ainsi qu’il est indiqué dans la seconde vidéo la pièce métallique a été enlevé et déposé à la gendarmerie.

Vidéo N°1                 Vidéo N°2

Posted in Environnement, Foret | Commentaires fermés sur Chemins piégés, les autorités doivent agir et faire appliquer la loi, sans quoi des drames sont à venir.

Motos et nuisances sonores, après l’atelier « Nudge » !

Le Préfet des Vosges venu clore l’atelier.

Lundi 21 juin après une longue période d’inaction, la Préfecture des Vosges invitait notre association et tous les acteurs du massif des Vosges à un atelier « Nudge », sur la question des nuisances sonores générées essentiellement pas les motos.

L’objectif annoncé était de tenter de rechercher des solutions à ces questions en évitant les affrontements des positions entre motards et défenseurs de la tranquillité. A la réception de cette invitation nous nous sommes interrogés sur notre participation et à ce qui pouvait apparaître comme une tentative de la Préfecture et des services de l’État de se défausser de leur responsabilité sur les associations : qu’il s’agisse des associations de motards ou des associations environnementales. Car ne l’oublions pas ce problème est connu de tous depuis très longtemps. Il a fallu que depuis une année, nous mobilisions les habitants et les usagers du massif, que nous organisions des actions, que nous interpelions les responsables locaux pour qu’enfin un début de prise de conscience se fasse jour.

Après avoir évalué le pour et le contre, nous prîmes la décision de participer à cet atelier, tout en rappelant que l’essentiel de la solution résidait dans les mains des Conseils départementaux et des Préfectures qui n’avaient, à part l’exception alsacienne, toujours pas réagi concrètement à l’urgence de ce dossier. Nous avons de plus, eu à déplorer l’absence de représentants élus du Conseil départemental des Vosges ! Nous avons enfin rappelé que la simple application de la loi, telle qu’elle existe, contribuerait dans ce domaine à faire un pas significatif vers une résolution du problème.

Nous ne nous étendrons pas sur l’atelier « Nudge », vieille lune du marketing commercial, inadapté au sujet qui nous préoccupe, pas plus que sur l’animation défaillante et infantilisante du cabinet conseil missionné.

L’atelier était commandité par la Préfecture des Vosges et c’est Monsieur le Préfet en personne qui est venu clore la journée.

Mais avant d’aborder le contenu des déclarations du Préfet nous retiendrons de cette journée quatre pistes complémentaires aux mesures incontournables que nous continuons de porter, telles que la limitation de vitesse à 40 km/h sur la route des crêtes et les parties sommitales du massif, 60 km/h sur les routes d’accès, la fermeture aux véhicules à moteurs du tronçon de route situé entre le col de la Schlucht et le col du Calvaire, ainsi que la montée du Hohneck. L’efficacité de ces quatre pistes complémentaires (voir ci après), proposées par notre association est évidemment conditionnée à la mise en œuvre préalable des mesures que nous venons de citer, et ne peuvent tenir lieu à elles seules de feuilles de route :

-1- Requalifier la route des Crêtes en « Route du respect ». Du col de Bagenelles au Grand Ballon sur le modèle de la « route des vins » en Alsace ou de la « route thermale » dans les Vosges, inciter les usagers de la route à respecter la nature et les autres usagers et habitants du massif en adoptant les bonnes pratiques. Rédaction d’une charte de bonne conduite et mise en place d’une signalétique adaptée et non invasive ainsi que des actions et des points de sensibilisation utilisant les équipements déjà présents.

-2- Transformation là où c’est possible de la route des Crêtes en route partagée

-3- Implantation de radars sonores de type Méduse avec un objectif pédagogique

-4- Création d’un espace artistique sur le thème du silence, accueillant des œuvres d’artistes contemporains

D’autres propositions furent évoquées par les participants, comme la mise en place d’ateliers pédagogiques dans les bars restaurants, la réalisation de sets de table ciblés….

La conclusion de cette journée par le Préfet des Vosges fut un moment important. Nous avons noté tout particulièrement, la reprise de notre proposition de fermeture aux véhicules motorisés de tronçons de cette route emblématique à certaines périodes de l’année, au-delà de la saison hivernale pendant laquelle la route est de toute façons fermée à toute circulation. Ceci marque une avancée notable dans la prise en compte par les services de l’État de l’ampleur du problème et ouvre de nouvelles possibilités pour des solutions efficaces et innovantes.

Nous nous félicitons de cette nouvelle donne et nous serons attentifs à la traduction concrète de ces excellentes intentions sur le terrain.

Le combat que nous menons commence à porter ses premiers fruits, ce n’est pas le moment de relâcher la mobilisation, bien au contraire.

Nous donnons rendez vous aux services de l’État représentés par les Préfets et aux Conseils départementaux du massif dans les prochaines semaines, pour progresser encore dans les propositions concrètes à mettre en œuvre

Le 23 juin 2021

SOS Massif des Vosges

Posted in Communiqué, Environnement, Tourisme, Vosges | Commentaires fermés sur Motos et nuisances sonores, après l’atelier « Nudge » !

Lettre aux 7 Préfets du massif vosgien.

Communiqué adressé aux Préfets des sept départements du massif Vosgien

le 03 mai 2021

Messieurs les Préfets

Lors des deux derniers déconfinements, le massif des Vosges a été le théâtre privilégié du défoulement d’un grand nombre de motards, de toutes nationalités, sévissant souvent en hordes : bruit, vitesse, incivilités diverses, mise en danger de la vie d’autrui… Les routes du massif ont été transformées en circuit de compétition, rendant la vie impossible aux habitants des vallées y compris à tous les riverains des routes y conduisant, contraints d’endurer le vacarme insupportable de machines hors normes notamment pendant les week-end et jours fériés. Les usagers habituels du massif, randonneurs, cyclistes, visiteurs furent également victimes de ces déchaînements et furent contraints de renoncer à fréquenter la montagne.

Notre association a relayé la très grande exaspération des habitants et des usagers du massif. Plusieurs actions et initiatives furent organisées et une réflexion est en cours, pour articuler des propositions concrètes permettant un retour pérenne au calme et à la quiétude, sur l’ensemble du massif. Les nombreux contacts et rencontres organisés avec des élus, des responsables associatifs, et des acteurs du massif, ont déjà permis de formaliser quelques propositions. Nous souhaitons pousser encore la réflexion, afin d’aboutir à un ensemble cohérent de mesures réellement efficaces, à la hauteur de l’enjeu. En effet, nous sommes convaincus que nous réglerons ce problème uniquement par la mise en place de mesures structurelles adaptées au territoire. Celles-ci, nous en sommes conscients, nécessiteront du temps pour être concrétisées et produire leurs effets.

En attendant, alors que les week-end, ainsi que toute la période estivale, qui s’annoncent risquent d’être dévastateurs, nous vous sollicitons afin que vous mettiez en œuvre dans l’urgence tous les moyens que vous jugerez nécessaires, notamment contrôles de vitesse et de bruit, dans le but de faire respecter nos droits les plus élémentaires, en termes de tranquillité, de sécurité et de qualité de vie au quotidien.

Envoyer un signal fort, aura pour effet de limiter et réduire pendant un temps au moins, les graves incivilités et les dérives constatées lors des déconfinements précédents.

Nous vous prions d’agréer, Messieurs, l’expression de nos meilleures salutations

SOS Massif des Vosges
Collectif pour la quiétude et la sécurité dans le Massif des Vosges

Posted in Communiqué, Environnement | Commentaires fermés sur Lettre aux 7 Préfets du massif vosgien.

Qui veut bétonner le Hohneck ?

Début janvier, une séquence de cinéma est tournée sur le haut de la chaume du Paquis des Fées au col du Wormspel sous le Hohneck.

Des promeneurs en raquettes découvrent avec stupeur sur la neige, une Citroén BX, une bétonnière et un engin de damage afin de permettre à ce singulier équipage d’accéder jusque-là !

Doit-on rappeler que nous sommes au cœur d’une zone protégée, à la fois « site inscrit » et « Natura 2000 ».

Cet espace est par conséquent strictement interdit à tous véhicules à moteur, moto, moto neige, quad, voiture, nul n’avait jusque-là penser à interdire aussi les bétonnières !

Devant l’étonnement des promeneurs, le responsable de ce déploiement affirma avoir sollicité la mairie de La Bresse et le Parc naturel régional des ballons des Vosges et avoir obtenu leur autorisation. Vérification faite auprès de ces deux collectivités, nous ne pouvons malheureusement que confirmer !

Quel bel exemple et quel encouragement offert à ceux qui considèrent que ces espaces sont destinés à leurs petits plaisirs et que les parcourir en toutes saisons à moto, en quad, en moto neige, en 4X4 est un droit qu’on ne saurait leur contester. Cette espèce de dinosaures est en voie de disparition, et c’est heureux, mais ils ne peuvent que se sentir confortés et revigorés dans leurs égarements à la vue de ce spectacle, ayant qui plus est, obtenu l’imprimatur de la commune et du Parc

Nous avons appris que cette séquence a été tournée pour un court métrage en préparation, mais la création quelle qu’elle soit ne peut justifier ces dérives. Les paysages et les espaces naturels sont déjà fortement impactés par l’artificialisation et l’industrie touristique, il n’est pas nécessaire d’y ajouter l’industrie du spectacle qui a largement le choix de s’exprimer en des lieux moins sensibles. Il serait temps d’en prendre conscience et de prendre au sérieux leur nécessaire protection. Celle-ci passe assurément par la représentation et les images positives que l’on en donne et qui commencent, au travers des valeurs de respect de la nature et de la vie sauvage, a s’inscrire trop lentement dans l’imaginaire collectif.

Ce site est protégé et rien ne justifie que l’on déroge à ce point aux règles. A l’heure où, la biodiversité s’effondre, la vie sauvage disparaît, le réchauffement climatique bouleverse les équilibres écologiques, il est incompréhensible et criminel de faire preuve de tant d’inconscience en autorisant dans des espaces fragiles et protégés des activités qui pourraient sans difficulté se réaliser ailleurs. Pourquoi pas demain un grand jeu télévisé sur les crêtes ou une compétition de ski nautique sur le lac vert ou du Forlet ? Ce serait tellement classe Coco !!! La montagne n’est pas un terrain de jeu artificiel. Si on veut que chacun la respecte, il faut éviter d’autoriser ce genre de dévoiement car, si à première vue ils n’ont qu’un faible impact sur l’environnement, ils agissent sur les esprits et laissent penser que tout est possible, ce qui ne manque pas de conforter les nostalgiques du bruit, de la vitesse et des incivilités, pour qui la montagne et la nature en général ne sont que les objets utilitaires de leur narcissisme.

Le 30 janvier 2021

SOS Massif des Vosges

 

Posted in Communiqué, Environnement, Hautes chaumes | Commentaires fermés sur Qui veut bétonner le Hohneck ?

A propos du loup, un livre qui informe et qui dérange !

Sur le retour du loup dans l’hexagone et singulièrement en Bretagne : un livre écrit par un des meilleurs spécialistes de la question.

S’il est des ouvrages qu’il est nécessaire d’écrire, assurément « Sur la piste du loup en Bretagne – avec l’Observatoire du loup » de Jean-Luc Valérie relève de cette catégorie. Pourquoi fallait-il témoigner du retour du loup sur nos territoires, c’est la réponse à laquelle s’attache l’auteur qui, depuis de nombreuses années, consacre une grande partie de son temps à décrire ce phénomène. A travers cet ouvrage de près de 300 pages, Jean-Luc Valérie retrace à partir de suivis de pistes, de recueils de données, de relevés et d’investigations poussées l’inexorable retour du loup, depuis que ce dernier a réinvesti les campagnes françaises. Dans une adresse habile aux lecteurs mais surtout à nous tous qui vivons sur ces terres hexagonales, d’ailleurs ou de Bretagne, l’auteur nous invite à découvrir et décrypter, par delà les désinformations, les outrances et les dénis, la vérité sur celui qu’il nomme Le Sauvage. L’ouvrage est découpé en 21 chants, hommage aux hurlements de l’espèce ou plus poétiquement en référence aux chants épiques des Grecs anciens… ? Car, il s ‘agit bien ici de relater les cheminements empruntés pour son retour, on parle bien de retour et non de réintroduction, par cet animal tant décrié et honni, si présent dans notre culture, notre littérature. L’animal n’est ici ni fantasmé, ni diabolisé, il est présenté pour ce qu’il est :

« Afin de comprendre le canidé prédateur naturel des herbivores, je vous invite à vous ouvrir aux grands espaces, sentir son trot qui n’a rien d’aléatoire, imaginer parfois son cheminement, envisager sa présence invisible, furtive et en même temps détectable . »

La lecture de « Sur la piste du loup en Bretagne », de par le sérieux des faits recensés, leur nombre, leur précision, montre que l’auteur n’a pas décidé sur un coup de tête de s’attaquer à la rédaction de ce livre. Dès 2011, Jean-Luc Valérie entreprenait des recherches fouillées afin de signaler preuves à l’appui, le retour du loup dans nos contrées. Bien avant de s’intéresser à la Bretagne, il a arpenté l’hexagone à la recherche de témoignages, de pistes, réussissant à cartographier les incroyables cheminements du canidé, croisant et recroisant les informations. L’auteur qui a démarré cette quête scientifique seul ou presque, choisit en 2013, pour d’évidentes raisons pratiques et une meilleure lisibilité de ses travaux de créer L’Observatoire du loup, qui regroupe des spécialistes tous bénévoles, dans différents domaines : pastoralisme, naturalisme, faune cynégétique, photographie, statistique, géographie, traces et empreintes de la faune sauvage, biologie du loup, éthologie des canidés.

Tout au long des chapitres ou chants, l’auteur va nous initier à l’aide de faits dûment vérifiés sur le terrain, recoupés, répertoriés, analysés finement, à la compréhension de ce que le retour du sauvage implique, pour nous êtres humains, pour la nature, la biodiversité :

« Le sauvage cohabite à sa manière, il semble même tenir compte de vos activités tout comme de votre présence et pour engager la cohabitation réfléchie indispensable, car elle doit être réfléchie bien sûr, tous les acteurs de terrain, de vos campagnes, seront indispensables à la collaboration nécessaire. »

Cohabitation : le mot tabou est lâché, c’est là où le bât blesse ! Si « Sur la piste du loup en Bretagne » se révèle un remarquable travail d’études de terrain, apportant aux lecteurs un foisonnement d’explications, il est à part égale un réquisitoire féroce contre l’inaction des pouvoirs publics au regard de la gestion du retour du loup dans notre pays. Une critique implacable et argumentée dénonçant l’incurie de ces mêmes autorités, alors que des spécialistes, dont l’auteur, alertaient dès 2011 sur le retour du canidé en France et sur les inévitables et graves conséquences que le phénomène engendrerait, notamment chez les éleveurs d’ovins et de bovins en termes de prédations. L’ouvrage rapporte ces nombreux faits de prédation sur la faune sauvage et domestique, dans les départements français et en particulier en Bretagne, décrivant le phénomène de dispersions ou procédures de déplacements et de contrôle de territoires chez les loups. Jean- Luc Valérie, au fil de ses investigations in situ, a pu déterminer avec certitude que le canidé sauvage, dans ses dispersions s’inscrit dans plusieurs phases ou étapes de découverte : « pré-installation, installation adaptative et installation reproduction ». Ces périodes peuvent se déployer sur plusieurs années et sont détectables selon l’auteur, à condition de vouloir s’en donner la peine. Or, l’auteur souligne en le regrettant que les phases de dispersions n’ont jamais été suivies dans les départements concernés, faute de moyens. :

« La gestion du phénomène naturel que représentent les dispersions du sauvage sur les territoires français relève de l’incurie des administrations concernées, c’est une évidence en 2020…Une incapacité notoire ayant pour conséquence une gestion de l’urgence, tout à fait contre-productive puisqu’il faut attendre que les phénomènes de déprédations arrivent pour comprendre enfin que le loup est présent ! »

Pour l’auteur l’incompétence de l’État est plus qu’édifiante. Dès le début, rien n’a été entrepris de façon sérieuse pour comprendre, expliquer, communiquer et accompagner le retour du loup, auprès des différents acteurs, éleveurs, chasseurs, habitants etc. dans le cadre d’une cohabitation intelligente et réfléchie. Être informé aurait permis et permettrait la prise de responsabilités de part et d’autre, informer impliquant aussi de former des acteurs de terrain à la biologie ou à l’écologie du sauvage, or aucun budget à ce jour ne prévoit ce type de formations.

Merci à Jean- Luc Valérie pour cet ouvrage si nécessaire et qu’il était urgent de proposer au grand public, en ce qu’il nous éclaire sur la complexité présentée par le retour du loup dans nos contrées. L’auteur a bien compris qu’il ne s’agit pas d’être « pro » ou « anti »loup mais que:

« de par ses engagements internationaux, la France se doit de préserver l ‘espèce et que les postures des « anti-loups » sont vaines : il ne disparaîtra pas et il n’y aura pas de zones blanches d’exclusion. A partir de là, il faut avancer et créer un modèle, de cohabitation réfléchie, viable pour lui comme pour vous. »

Annie Aucante
Membre de SOS Massif des Vosges

L’ouvrage est disponible sous forme numérique et papier
La version numérique a été développée pour être accessible à tous! Bonne lecture
Sur la piste du loup en Bretagne version complète auto-éditée
Sur la piste du loup en Bretagne version présentation 22-290

 

A propos de l’auteur : Photographe animalier, auteur de « L’eau de mes terres » (prix Erckman-Chatrian 2009) et de « Le retour du Loup en Lorraine ». Conférencier, blogueur, formateur, auteur occasionnel, il est l’initiateur de « l’Observatoire du loup » et coordinateur du regroupement de bénévoles et de spécialistes dans différents domaines liés à la géographie, le pastoralisme, les statistiques, le naturalisme, l’éthologie, le loup et la recherche d’informations.

Posted in Biodiversité, Environnement, Faune | Commentaires fermés sur A propos du loup, un livre qui informe et qui dérange !

Maintenant des actes !

Communiqué

Dimanche 19 juillet le pique-nique protestataire contre le bruit et l’insécurité routière a réuni plus de 400 personnes au col de La Schlucht. Cette mobilisation est un vrai succès et nous adressons un grand merci aux participants connus ou inconnus, maires, conseillers communautaires et municipaux qui ont fait le déplacement, certains à pied ou à vélo, d’autres à motos ou en voitures.

Cette mobilisation est une première dans le massif des Vosges et a permis à tous les habitants des cinq départements et aux usagers du massif de constater qu’ils étaient soumis aux mêmes nuisances du nord au sud, de l’est à l’ouest.

Le constat et les causes sont clairs et partagés par tous. On peut les résumer ainsi : les week-end de beau temps sont dans le massif des Vosges des périodes où il est désormais impossible de profiter de son jardin pour les riverains et de la nature pour tout le monde. Il est également très dangereux d‘emprunter les routes du massif pour tous les usagers respectueux, qu’ils le fassent à vélos, à motos ou en voitures. Les nuisances sonores produites par de nombreux motards sur des engins hors normes et les conduites périlleuses, dangereuses pour eux et les autres usagers de la route sont la cause principale du problème. Nous n’ignorons pas les voitures de sport et autres engins motorisés.

Ces nuisances sont en augmentation constante depuis plusieurs années et ont connu un paroxysme lors des week-end post confinement. L’exaspération est à son comble. Des associations, des particuliers alertent depuis plusieurs années les élus et les autorités et leur demandent de prendre des mesures. Courriers, pétitions rien n’y fait, on laisse courir. Cela n’est plus acceptable et avec une majorité de riverains et d’usagers nous ne l’acceptons plus.

Des solutions efficaces, faciles à mettre en œuvre sans attendre, existent, nous en avons proposé quelques unes.

  • La limitation de la vitesse à 40 Km/h (vitesse paysagère), sur la route des crêtes et les parties sommitales du massif, Champ du feu, massif du Donon, environs du Struthof …
  • La réduction à 60 Km/h sur l’ensemble des autres routes du massif.
  • La fermeture aux véhicules à moteur de tronçons significatifs de la route des Crêtes, entre le col de la Schlucht et le col du Calvaire par exemple, partie de la route qui traverse de part en part la réserve naturelle nationale du Gazon du Faing et qui affecte fortement ses objectifs de protection de la faune et de la flore.
  • La fermeture de la route d’accès au Hohneck qui transforme ce sommet emblématique des Vosges, en parking embouteillé et en zone massivement piétinée et ravinée, où plus aucune végétation ne peut prospérer.
  • La mise en place de contrôles sérieux et ciblés, tant de la vitesse que du bruit (il existe aujourd’hui des radars de bruit qui peuvent être déployés en points fixes ou mobiles).

Ces mesures se complètent entre elles et présentent l’avantage d’envoyer un message fort et clair à tous les usagers du massif : celui-ci est une zone naturelle où le calme et la quiétude sont la norme.

Les cinq départements du massif sont en capacité de se coordonner et de mettre en œuvre ces mesures. La proposition de table ronde avancée par le PNRBV n’est qu’une tentative de botter en touche et de noyer le poisson. Le PNRVB a malheureusement, depuis longtemps, perdu toute crédibilité en matière de protection de la nature et de l’environnement. Il annonce d’ailleurs lui-même : « qu’il n’a aucun pouvoir de décision ». Nous ne participerons pas à cette table ronde qui n’est qu’une machine à tourner en rond !!

Que les exécutifs des cinq départements s’emparent maintenant du problème pour y apporter des vraies solutions sans attendre, alors nous répondrons favorablement à toute invitation de leur part. Nous les sollicitons d’ores et déjà afin qu’ils nous reçoivent dans les délais les plus brefs.

Des contacts avec des associations et collectifs nationaux et européens, engagés sur les mêmes problématiques, sont pris afin de porter ensemble des propositions de modifications législatives et réglementaires pour le renforcement de la protection des massifs montagneux, des zones naturelles et de leurs habitants devant les différentes assemblées élues.

La pétition peut être signée en ligne sur ce lien : https://www.sos-massifdesvosges.fr/?p=1035

Mardi 20 juillet 2020

SOS Massif des Vosges et le Collectif contre le bruit et l’insécurité dans le massif vosgien

Contact : contact@sos-massifdesvosges.fr
Outil de traduction gratuite de site Internet
by FreeWebsiteTranslation.com

Posted in Communiqué, Environnement | Commentaires fermés sur Maintenant des actes !

Pique-nique géant de protestation

Après avoir connu plusieurs week-end de vacarme et d’insécurité sur les routes des crêtes et des vallées du Massif vosgien, principalement provoqués par des motards en dehors de toutes règles, qu’elles soient du code de la route ou du savoir vivre, « SOS Massif des Vosges » et le « Collectif  pour la quiétude et la sécurité dans le Massif des Vosges » appellent à un :

Pique-nique géant de protestation

dimanche 19 juillet à midi au col de la Schlucht

Nous demandons qu’enfin des mesures structurelles efficaces et durables soient mises en place pour rendre au Massif des Vosges son caractère paisible et naturel.

Les Conseils Départementaux et les Préfets des cinq départements concernés, les élus des communes doivent chacun à leur niveau prendre les mesures nécessaires.

Il est plus que temps de comprendre que la transformation du Massif en circuit de vitesse et d’expérimentation pour les motos et les voitures de sport anciennes ou modernes, en plus des nuisances inacceptables qu’elle inflige aux riverains et aux usagers, décourage les potentiels visiteurs français ou étrangers, un comble pour un massif qui fait du tourisme familial un axe majeur de son développement !

Nos propositions sont présentées et détaillées dans un texte manifeste « Massif des Vosges : Bruits, nuisances, insécurité, la révolte gronde… » consultable à cette adresse

Une pétition a été mise en ligne elle peut être signée et/ou téléchargée à cette adresse

Nous appelons les riverains, les usagers du Massif, les élus locaux, les associations de protection de la nature, d’usagers (associations de marcheurs, cyclistes etc.) à rejoindre le collectif et à relayer cet appel.

Nous avons besoin de tout le monde. Dans chacune des vallées d’Alsace, des Vosges, de Haute Saône et du Territoire de Belfort, dans chaque village nous devons mobiliser pour faire de cette journée le début de la reconquête du calme et de la sérénité sur l’ensemble du Massif. Inscrivez vous sur le formulaire ci-dessous et participez activement à la mobilisation dans l’intérêt commun. De nombreux élus locaux, Maires et Conseillers municipaux sont déjà dans l’action, seuls ils ne pourront rien, c’est à tous les citoyens d’agir et de montrer leur détermination.

Une « boite à outils » de la mobilisation est d’ores et déjà à votre disposition sur ce lien. Vous y trouverez l’affiche et le flyer en téléchargement et les informations utiles pour participer activement à la mobilisation.

La campagne que nous lançons ne s’arrêtera pas après le Pique-nique et continuera sous d’autres formes. C’est pourquoi nous faisons appel à vos dons pour financer le matériel de communication. Vous pouvez soutenir financièrement la mobilisation sur ce lien

Aucun champ trouvé.

Posted in Environnement, Tourisme, Vosges | Commentaires fermés sur Pique-nique géant de protestation

Massif des Vosges, crêtes et vallées : nuisances sonores sur nos routes : ÇA SUFFIT !

Pétition

Massif des Vosges, crêtes et vallées : nuisances sonores sur nos routes :

ÇA SUFFIT !

Notre cadre de vie attaqué!

Nous vivons dans le massif des Vosges depuis des années, pour certains depuis leur enfance, et nous avons pu apprécier le cadre de vie, proche de la nature et des bienfaits qu’il nous offrait

Durant ces 2 mois de confinement forcé, nous avons goûté plus que jamais le retour au silence, l’absence de pollution à tous les niveaux, sonore, visuel, atmosphérique, nous avons pu nous ressourcer dans cette nature bienveillante et bienfaisante.

Hélas, les premiers jours du retour à une vie pas encore totalement libérée, ont fait revenir une nuisance qui s’accroît d’année en année et contre laquelle si peu, voire rien, n’a été mis en place pour la limiter : la pollution sonore.

Des études récentes désignent précisément le bruit comme une des origines du stress chez les humains, les animaux ainsi que les végétaux.

Cette pollution insupportable est liée au non-respect des réglementations par les voitures et surtout par les motos, qui transforment nos routes en circuit de défoulement, alliant vitesse, hurlements de moteurs et pétarades des échappements libres. La charte du Parc Régional prévoit que l’État s’engage à faire respecter les limitations de vitesse et de bruits sur le territoire du parc !!!

A la nuisance sonore pour les riverains des routes empruntées par ces conducteurs,s’ajoutent l’insécurité due aux vitesses excessives et les risques d’accidents qui ne peuvent qu’en découler. Sans parler des conséquences sur la santé ainsi qu’il est précisé dans un rapport de l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie).

Qu’on nous respecte !

Nous ne dénions à quiconque le droit de circuler et de profiter des paysages et de la nature, mais que cela se pratique dans le respect des règles établies, routières ainsi que celles relatives aux bruits automobiles et dans le respect des populations riveraines des routes empruntées.

Si nous avons fait le choix volontaire, pour nous et nos enfants, d’une vie paisible dans un cadre agréable proche de la nature, ce n’est certainement pas pour y subir les pollutions des villes et voir notre environnement se dégrader inexorablement. A la pollution sonore et à l’insécurité lié à la vitesse s’ajoute ne l’oublions pas, une pollution atmosphérique qui stagne dans les vallées.

C’est pourquoi, plusieurs associations et de très nombreux habitants, riverains, usagers de la nature, citoyens des cinq départements du massif se sont regroupés avec SOS Massif des Vosges au sein d’un collectif et ont décidé d’interpeller les autorités, et d’agir.

Un texte manifeste publié ici expose plus en détails la problématique et quelques unes des solutions qui pourraient contribuer à régler ce problème, notamment le classement symbolique de la route des crêtes en « route touristique » et la limitation de la vitesse à 40 Km/h (vitesse paysagère), sur la totalité de son parcours et des tronçons adjacents ainsi que la réduction à 60 Km/h sur l’ensemble des routes du Massif.

Vous pouvez en signant cette pétition manifester votre désir de faire partie du collectif Il suffit de cocher la case ci dessous.

Merci de faire circuler cette pétition autour de vous.

SOS Massif des Vosges Collectif  pour la quiétude et la sécurité dans le massif des Vosges

Massif des Vosges, crêtes et vallées : nuisances sonores sur nos routes : ÇA SUFFIT !

texte pétition ci dessus

[signature]

Signer
2,521 signature

Partager avec vos amis:

   

  

Et n’oubliez pas, nous vous attendons dimanche 19 juillet à midi au col de la Schlucht pour le pique-nique protestataire

 

Faites signer autour de vous, La pétition papier est téléchargeable ici

Dernières Signatures
2,521Jean-François JUNGBLUTHNuisances intolérable. Stop
2,520Alexandre Willhelm Il faut que les lois soient respectées
2,519Didier Godart
2,518Christine Godart
2,517Hubert Menger
2,516Luciennr Moro
2,515jean claude blaisonras le bol de la vitesse et du bruit des motos.
2,514Anne Brezovski
2,513Magda Gascar
2,512Jean FISCHER
2,511Dominique Oesterlé
2,510Louis Wespy
2,509Yvan GUZZARDI
2,508Angelo Fischer
2,507Sidney Marquez
2,506HENRY TIDY
2,505Jean-Marie AckermannLa "consommation" de la montagne explose- stop à la suexploitation
2,504william wulleman
2,503Klaus Stöber
2,502Elisabeth Huin
2,501Claude Eckhardt
2,500ESTELLE BIAUSQUETrop de bruit, trop de circulation
2,499dominique maguet
2,498Dorian Flipo
2,497Lilianne Leymarieaucun controle de gendarmerie !!!
2,496JANNICK JAUN
2,495Gil PAOLIje soutien votre action
2,494Christian SchneiderRespectons la tranquillité d'autrui et son droit profiter en toute sécurité du domaine des Vosges.
2,493Céline HARTER
2,492Catherine WuhrlinTrop de circulation dans le village et dans la montagne.
2,491Nicolas KlingTrop de bruit dans mon village et fdans le massiff vosgien, ca suffit. Et je suis moi-même motard.
2,490Michel Schuh
2,489Danielle MALAS
2,488Marie TELESLa nuisance du bruit sans compter la pollution !
2,487Pierre Beaumont Bruit infernal de plus en plus présent partout et de plus en plus fort. Cela pourrit la vie de nombreuses personnes bien plus nombreuses que les motards eux mêmes. les causes: priorité de individu face à la collectivité car minorité captable aux élections nationales et organisés sur le plan national. Solutions: normes européennes sur un niveau de bruit admissible et amendes aux contrevenants.
2,486Sylvain DENYSHabitant Le Tholy, je suis content qu'une association existe pour sauver les Vosges : bruit inacceptable, vitesse non respectée, danger pour les marcheurs, incivilité des motards ! Merci
2,485Delphine Bonnot
2,484Catherine GENETStop à ces bruits et conduites inadmissibles qui gachent la vie des riverains et des amoureux des Vosges, Les règles doivent être respectées par tous .Il est nécessaire de trouver les solutions les plus adaptées pour un retour au calme (limitations de vitesse, navettes( fréquentes à prix très modéré), modes de déplacement doux favorisés, sensibilisation des usagers et sanctions si nécessaire.
2,483ALAIN GENETLaissez les amoureux de la nature dans le calme … SVP Merci
2,482Marylène VALDENAIRE
2,481François et Françoise DESBRAUXOn n'a qu'une adresse email mais nous sommes deux à signer ! (et plutôt 3 fois qu'une pour retrouver le calme de la montagne)
2,480Noam Desbrauxles crêtes en été c'est l'enfer à cause du bruit !!!
2,479Eric Valdenairepour pouvoir randonner tranquillement... si on vient sur les crêtes c'est our la calme !
2,478Coline DESBRAUXJ'ai 6 ans et j'adore la route des crêtes, mais c'est dangereux pour faire du vélo à cause des voitures et des motos !
2,477ROGER HECTOR
2,476Olivier DESBRAUXFavorisons les déplacements doux sur les Crêtes et dans tout le Parc Régional. Moins de moteurs, plus de sportifs, de familles, de retraités qui pourront profiter de ce formidable endroit dans le respect des autres et de la nature !
2,475Coralie DESBRAUXUn rêve : une route des Crêtes d'où seraient bannies les motos et les voitures... A défaut, faisons au moins respecter la loi en contrôlant la vitesse et le bruit !
2,474Stéphanie BAHOFFProtégeons le massif Vosgien!
2,473Robert SCHELCHERLe dimanche 9/05 les motards se sont lâchés, et ce n'est qu'un début!! Insupportable
2,472Mireille TARRACCA Bruits et vitesse des motos insupportables dans le village
Posted in Environnement, Hautes chaumes, Pétitions | Commentaires fermés sur Massif des Vosges, crêtes et vallées : nuisances sonores sur nos routes : ÇA SUFFIT !

Massif des Vosges : Bruits, nuisances, insécurité, la révolte gronde…

L’actualité récente a remis en lumière un problème déjà ancien, mais dont les manifestations se sont trouvées décuplées à la faveur du dé-confinement : le bruit et l’insécurité générés par un nombre élevé de motos sur les routes des vallées et des crêtes du Massif Vosgien.

Les week-end qui ont suivi le déconfinement, ont connu ce que beaucoup de personnes ont perçu comme un déchaînement de vacarme et de bruit constituant une atteinte insupportable à la qualité de vie que l’on est en droit d’espérer dans un espace naturel. Les témoignages venant de toutes les parties du massif, crêtes et vallées, du nord au sud sont nombreux et unanimes, ils peuvent se résumer en quelques mots : cela ne peut plus durer !

Le moment est donc venu de réagir et d’agir contre le bruit et la vitesse dans le massif. Soyons clairs, nous n’engageons pas une guerre contre les motards, qui ont comme n’importe quels autres usagers de la route, le droit d’y circuler.  Mais à ce droit sont associés des devoirs. Le premier d’entre eux est, pour les motards comme pour les autres usagers, de respecter le code de la route et notamment de rester maître à tout moment de leur véhicule en adaptant leur comportement au contexte et aux circonstances.

De plus, au delà des lois et règlements, il est une règle essentielle qui conditionne la vie en commun dans toute civilisation : le respect de son prochain.

Il est par conséquent parfaitement inacceptable, qu’au nom d’un petit plaisir égoïste, quelques individus colonisent, par le bruit et l’insécurité, des espaces naturels, lieux de calme et de sérénité, en excluant de fait tous les autres.

En ce qui concerne les motos, il est de notoriété publique que la vitesse et les émissions sonores constituent les deux principales sources de nuisances qu’il est urgent de supprimer.

Des études récentes désignent précisément le bruit comme une des origines du stress chez les humains, les animaux ainsi que les végétaux.

Personne ne conteste que la fréquentation du Massif des Vosges par les motos connaît une progression ininterrompue depuis de nombreuses années, jusqu’à devenir aujourd’hui une nuisance génératrice de mal-être et d’insécurité pour les riverains, les usagers de la nature et les autres utilisateurs de la route, automobilistes et cyclistes.

Plusieurs raisons concourent à cette explosion de la fréquentation, dont principalement la géographie des lieux, la situation en Allemagne et l’organisation de manifestations motocyclistes:

– La géographie et le relief des Vosges avec ses routes de montagne sinueuses et ses paysages remarquables , la proximité de grandes agglomérations, font du massif un espace accessible privilégié pour la moto.

– La mise en place de mesures contraignantes pour les motos en Forêt Noire, chez nos voisins allemands, qui crée un afflux supplémentaire de motos. Il est toutefois intéressant de noter que les week-end post confinement dont il est ici question, furent en raison du maintien de la fermeture des frontières, entièrement franco-français.

– Enfin, depuis quelques années, la multiplication des manifestations autour de la moto et des loisirs motorisés se déploient sur le massif, favorisées et suscitées par certains élus aux visions à court terme qui pensent ainsi développer le tourisme et le commerce local !

Toutes ces causes sont confortées par une absence inexplicable de contrôles, qu’il s’agisse de la vitesse ou du bruit, et cela malgré les multiples interpellations des associations et des riverains. Les autorités ne peuvent pourtant ignorer le haut niveau de nuisance de ces engins, le plus souvent équipés d’échappements hors normes. Elles ne peuvent pas plus ignorer les sites et les périodes où se déroulent ces exploits qui transforment les routes en circuit de vitesse, souvent dans la journée pendant les week-end et quelquefois la nuit.

Des particuliers ont saisi à plusieurs reprises la justice et le Procureur de la République sur la base de dossiers solides et argumentés : aucune suite n’a jamais été donnée !

Les associations de protection de la nature ainsi que de randonneurs soulèvent périodiquement ce scandale, en interpellant élus, autorités et institutions. Tous reconnaissent, de plus ou moins bonne foi, la réalité du problème, quelques-uns avançant une ou deux mesurettes au sujet desquelles ils s’empressent de communiquer outrageusement, puis on passe rapidement à autre chose et le problème s’amplifie.

La conséquence, nous la subissons aujourd’hui plus que jamais. Les Vosges sont perçues comme le paradis des motards, un des derniers terrains de jeux où tout est fait pour les attirer, et où ils savent qu’ils peuvent impunément enfreindre les règles les plus élémentaires du code de la route et de la vie en commun.

L’accidentologie des motos suit mécaniquement la courbe de la fréquentation. Elle est ainsi en augmentation régulière. Le retour des beaux jours s’accompagne de la longue litanie des accidents et des morts dans la presse locale et régionale. Contrairement au affirmations infondées des associations de motards qui à chaque accident impliquant une moto, s’emprssent de désigner la voiture comme responsable de celui-ci, les dernières statistiques officielles du mois de mai dans le département des Vosges indiquent que sur 9 accidents impliquant un deux roues motorisé, dans 7 d’entre eux le motard était seul en cause, ce qui pour autant ne dit rien de la responsabilité des protagonistes dans la survenue des deux autres !

Nous notons avec perplexité l’argumentaire tendancieux de certaines associations de motards qui, il n’est pas inutile de le rappeler, ont principalement pour objet la défense d’un loisir et veulent en ignorer les conséquences sur l’environnement humain, social et naturel. Les  » incivilités  » seraient selon elles « le fait d’une petite minorité ». Ces mêmes associations seraient « conscientes des problèmes et feraient campagne pour informer et sensibiliser leurs adhérents au respect des lois et règlements, tout en invitant à la prise de mesures adéquates pour réduire les nuisances ».

Tout ceci n’est que faux semblant, l’observation de la route des crêtes un week-end de printemps confirme que la petite minorité aux pratiques dangereuses et bruyantes a largement dépassé la majorité. Ces associations se sont par ailleurs élevées avec véhémence contre la limitation de vitesse à 70 km/h sur la route des Crêtes proposée puis mise en place par le département du Haut-Rhin, avant que celui des Vosges, toujours prompt à la détente, ne lui emboîte le pas, trois années plus tard !. Les représentations alsaciennes et vosgiennes des motards ont mobilisé tous leurs relais pour faire pression sur les élus départementaux et les dissuader de prendre cette décision.

Les récentes déclarations plutôt encourageantes de la FFMC, et particulièrement un article du 10 juin publié sur leur site internet intitulé « le bruit, ennemi de l’intérieur ? », développant des analyses et faits identiques à ceux que nous présentons , nous laissent cependant perplexes au regard de la différence entre les déclarations et les comportements des représentants locaux et de nombreux pratiquants membres ou non de cette association. Les commentaires injurieux, insultant et quelquefois menaçant de motards suite à la publication sur Internet de la vidéo intitulée « il y a un problème au Ballon d’Alsace » suffisent à justifier cette méfiance. Cette vidéo visionnée des dizaines de milliers de fois a rencontré une large approbation des internautes qui y retrouvent leur triste expérience dans le Massif : là encore, les commentaires sont édifiants.

Sait-on qu’une seule moto peut, dans une vallée de montagne, déranger gravement la quiétude et le repos de milliers de personnes pendant plusieurs minutes, notamment si elle gravit un col ou une montée ?

Décélérations et accélérations incessantes de plusieurs centaines d’engins aux pots d’échappement bruyants souvent modifiés traversant les villages, gravissant les cols tout au long des week-end constituent des nuisances plus qu’insupportables!

Des milliers d’engins qui se retrouvent régulièrement lors de rassemblements ou manifestations sportives et commerciales organisées tous les week-end de mai à septembre dans les Vosges!

Dans nombre de village alsaciens et vosgiens les week-end ensoleillés du printemps et de l’été sont attendus avec appréhension : profiter de son jardin, de sa terrasse pour déjeuner en famille fait aujourd’hui partie des souvenirs. Des propriétaires vendent ou envisagent de vendre pour échapper à ce vacarme, les prix de l’immobilier sont impactés à la baisse.

Dans l’esprit d’un nombre croissant de potentiels visiteurs, français ou étrangers, le massif des Vosges est en train de devenir une sorte de Far-West livré aux motards, qu’il faut donc absolument éviter les jours de beau temps (notamment les week-ends) : un comble pour un massif qui fait du tourisme familial un axe majeur de son développement !

Laissera-t-on encore cette situation perdurer et se développer ?

De nombreuses institutions dont le Parc Régional des Ballons des Vosges – qui a lancé à grands frais son opération « quiétude attitude » oubliant volontairement d’inclure la problématique des motos – ont prouvé à maintes reprises qu’elles étaient incapables de régler ce problème préférant le minimiser, voire le nier! Reconnaissons toutefois au Parc d’avoir avancé avec précaution que « la route des Crêtes faisait désordre »

« Un problème sans solution est un problème mal posé » disait Albert Einstein!

Cette fois nous ne pouvons plus nous contenter de faux semblants et de mesures d’affichage. Seuls des signes et des actes forts pourront enrayer et réduire durablement les nuisances engendrées.

L’organisation d’une manifestation commerciale supplémentaire comme un slow-up sur la route des crêtes (déjà évoqué et sans doute mis en projet par le département du Haut-Rhin) n’apportera pas même le début d’une réponse et ne fera, bien au contraire, qu’aggraver encore l’artificialisation du Massif et sa transformation progressive en parc d’attractions artificielles.

De véritables mesure structurelles et de fond doivent être prises comme :

La limitation de la vitesse à 40 Km/h (vitesse paysagère), sur la route des crêtes et les parties sommitales du Massif

– La réduction à 60 Km/h sur l’ensemble des autres routes du Massif.

– La fermeture aux véhicules à moteur de tronçons significatifs de la route des crêtes, entre le col de la Schlucht et le col du Calvaire par exemple, partie de la route qui traverse de part en part la réserve nationale du Gazon du Faing et qui affecte fortement ses objectifs de protection de la faune et de la flore.

– La fermeture de la route d’accès au Hohneck qui transforme ce sommet emblématique des Vosges en parking embouteillé et inutile.

– La mise en place de contrôles sérieux et ciblés, tant de la vitesse que du bruit (il existe aujourd’hui des radars de bruit qui peuvent être déployés en points fixes ou mobiles). Chacun a pu constater pendant le confinement la présence nombreuse et très inhabituelle de forces de gendarmerie chargées du contrôle d’éventuels randonneurs sur l’ensemble du Massif, il serait difficilement compréhensible que l’on nous oppose aujourd’hui le manque d’effectifs ou toutes autres raisons pour justifier le laisser aller et se satisfaire de quelques opérations « coups de poing » sans lendemains.

Les Vosges ont un besoin urgent de retrouver la quiétude. Il est aujourd’hui irresponsable de continuer dans la même voie, alors que tous les voyants environnementaux sont au rouge, que l’exaspération de nombreux habitants s’amplifie en même temps que les nuisances.

Nous appelons tout les usagers respectueux de la nature, des sites et de leurs concitoyens à se mobiliser avec nous pour imposer qu’enfin des solutions durables soient apportées à ce fléau.
Vous souhaitez agir pour qu’enfin le massif des Vosges retrouve son calme même les week-end, rejoignez nous, rejoignez le collectif en création, ensemble nous serons plus fort.

Inscrivez vous en laissant vos coordonnées sur le formulaire ci dessous

Aucun champ trouvé.

Vous pouvez également signer la pétition ici

Posted in Environnement, Hautes chaumes, Tourisme | Commentaires fermés sur Massif des Vosges : Bruits, nuisances, insécurité, la révolte gronde…

Il y a un problème au Ballon d’Alsace

Le moment est venu de réagir et d’agir contre le bruit et la vitesse. Soyons clair, nous n’engageons pas une guerre contre les motards, qui ont comme n’importe quels autres usagers de la route le droit d’y circuler.  Mais à tous droits sont associés des devoirs. Le premier d’entre eux est, pour les motards au même titre que pour les autres usagers, de respecter le code de la route et notamment de rester maître à tous moments de son véhicule en adaptant son comportement au contexte et aux circonstances.

De plus, au delà des lois et réglements il est une règle essentielle qui conditionne la vie en commun et à laquelle tout habitant de cette planète devrait se conformer, le respect de son prochain. Cette empathie est la condition de toute civilisation et il est parfaitement inacceptable qu’au nom d’un petit plaisir égoïste quelques individus colonisent par le bruit et l’insécurité des espaces naturels, lieux de calme et de sérénité.

La vidéo ci-dessous est une triste illustration de ce que vont devenir nos montagnes et nos vallées si on laisse faire. Des initiatives sont en préparation.

Posted in Documents, Environnement, Hautes chaumes | Commentaires fermés sur Il y a un problème au Ballon d’Alsace